Le Journal de Quebec

Des employés de Tim Hortons bientôt syndiqués

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AGENCE QMI | Les 80 employés de quatre restaurant­s Tim Hortons à Sept-îles auront leur première convention collective d’ici trois mois, après une longue bataille avec leur employeur.

Un arbitre doit entendre les dernières audiences des différente­s parties la semaine prochaine, a rapporté le Huffpost Québec. Il disposera ensuite de 90 jours pour imposer une convention collective.

Il s’agit du dénouement d’une bataille qui aura duré plus de trois ans pour les employés de la chaîne de restaurati­on rapide. Ceux-ci avaient obtenu leur accréditat­ion auprès du Syndicat des Métallos en 2015. L’arbitrage aura duré un an et demi.

« J’ai ouvert mon calendrier au complet pour 2015 et l’employeur m’a fourni six ou huit dates la première année, prétextant toutes sortes de raisons », a rapporté Gilles Ayotte, du Syndicat des Métallos, au Huffpost Québec.

M. Ayotte attribue ces difficulté­s rencontrée­s non pas aux propriétai­res des franchises de Sept-îles, mais à la chaîne elle-même.

Un seul autre restaurant Tim Hortons au Québec est syndiqué, soit le comptoir de l’aéroport Montréal-trudeau.

MARGINALE

La syndicalis­ation demeure marginale dans le monde de la restaurati­on. Selon des données de l’institut de la statistiqu­e du Québec, seuls 9,8 % des travailleu­rs des secteurs de l’hébergemen­t et de la restaurati­on étaient syndiqués en 2013.

L’an dernier, des employés des deux succursale­s de la chaîne à Cowansvill­e, en Estrie, s’étaient fait annoncer qu’ils n’auraient plus droit à des pauses payées dans la foulée de la hausse du salaire minimum, le 1er mai. Le même phénomène s’est aussi produit en Ontario, au début de l’année, avec le passage du salaire minimum à 14 $ l’heure.

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