Le Journal de Quebec

Un face-à-face États-unis et Russie

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La riposte occidental­e menée contre le régime syrien, vendredi, a rehaussé les tensions déjà vives à l’internatio­nal, dont les réactions sont essentiell­ement divisées en deux clans : l’un se range derrière les États-unis, alors que l’autre se rallie au régime syrien et son allié russe.

La frappe menée conjointem­ent par les États-unis, la France et le Royaume-uni a reçu un large appui parmi la communauté internatio­nale. « Appropriée », selon la Turquie ; « justifiée », juge Israël ; « nécessaire », assure l’allemagne. L’appui à l’action miliaire occidental­e a également été signifié par l’italie, l’espagne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, la Slovénie, le Qatar et l’arabie saoudite.

De l’autre côté, le régime syrien a l’appui de la Russie, son principal soutien. Moscou interprète cette riposte comme une « insulte » envers son président Vladimir Poutine, tandis que l’iran dénonce une attaque qui aura des « conséquenc­es régionales ».

Certains se trouvent au centre, plus nuancés. C’est notamment le cas de la Chine, seule grande puissance à ne pas prendre parti, qui a appelé au respect du droit internatio­nal et à la reprise du dialogue. L’irak, voisin de la Syrie, a averti qu’un tel événement « ouvre la porte au terrorisme » et « menace la stabilité de la région ».

TRUDEAU EN APPUI

Le Canada compte au nombre des pays soutenant l’action militaire contre le régime syrien. Le premier ministre Justin Trudeau, présenteme­nt en voyage au Pérou, « condamne avec la plus grande fermeté l’usage d’armes chimiques ».

« Nous continuero­ns de travailler avec nos partenaire­s internatio­naux pour mener des enquêtes plus approfondi­es sur l’emploi d’armes chimiques en Syrie. Il faut traduire en justice les responsabl­es de ces gestes », a déclaré M. Trudeau.

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