Une Pastrnak de raclée !
BOSTON | Considéré comme un excellent complément à Brad Marchand et Patrice Bergeron, David Pastrnak est en train de changer la donne. Et si c’était lui la locomotive de ce trio ?
Encore une fois hier, il a ajouté quelques arguments de taille à cette hypothèse. Après une soirée de trois points dans le match inaugural de la série face aux Maple Leafs, l’attaquant des Bruins a fait mieux encore avec une récolte de six points, dont un tour du chapeau.
Six points qui ont mené les Bruins à un gain facile de 7 à 3 face aux Torontois, leur permettant ainsi de prendre les devants deux victoires à zéro dans cette série.
Le Tchèque de 21 ans est devenu seulement le quatrième joueur de l’histoire des Bruins à inscrire au moins trois points à chacun des deux premiers matchs du tournoi printanier. Il rejoint les légendaires Johnny Bucyk, Phil Esposito et Ken Hodge, qui ont tous trois accompli l’exploit en 1969.
Marchand et Bergeron, avec quatre passes chacun, de même que Torey Krug, avec trois, ont également connu une soirée faste.
OÙ EST MATTHEWS ?
Encore une fois, la première unité des Bruins a complètement dominé celle des Maple Leafs. Même quelques modifications apportées par Mike Babcock (Matthews-marleau-kapanen) n’ont rien donné.
Si Matthews veut mériter son statut de super vedette, il devra démontrer qu’il peut s’illustrer face aux meilleurs trios de l’adversaire.
Mitch Marner va davantage dans la circulation que lui et Kasperi Kapanen est celui qui joue avec le plus de détermination. D’ailleurs, la seule véritable menace de l’unité modifiée de Matthews est survenue à la 16e minute du deuxième vingt… face au quatrième trio des Bruins.
Une fois de plus, l’attaque massive des Bruins a été sans pitié pour les Leafs. Jake Debrusk et Rick Nash ont permis aux Bruins de convertir deux de leurs quatre supériorités numériques.
Signe que les Leafs en arrachent sur ce plan, leur unité d’infériorité numérique a accordé 11 buts lors des sept derniers matchs.
Curtis Mcelhinney a remplacé Frederik Andersen après que celui-ci eut accordé trois buts sur cinq tirs.
Le vieux cliché du hockey de séries veut qu’une équipe ne soit pas dans le pétrin tant qu’elle n’a pas perdu à domicile. Dans le cas des Leafs, il est permis d’en douter.