« La mobilité » doit être le sujet de la campagne, dit Proulx
Le troisième lien « ne sera pas le sujet de la campagne électorale », soutient le ministre responsable de la région de la Capitale-nationale, Sébastien Proulx, mais bien « la mobilité », qui comprend ce projet à l’étude.
Le ministre, appelé à commenter le dossier du troisième lien en marge d’une annonce au Parc de la Chute-montmorency hier, a nié que les travaux du bureau de projet aient pris du retard, affirmant que les choses allaient « rondement ».
Soutenant ne pas connaître quels détails du rapport d’étape de l’étude d’opportunité seront publics d’ici la campagne électorale, le ministre a plaidé que les électeurs ne feront de toute façon pas « un choix en fonction du troisième lien », mais plutôt « en fonction du plan de mobilité mis de l’avant par les partis politiques ».
PAS JUSTE LE 3e LIEN
« Si on avait des informations à donner, on les donnera, si on n’en a pas, on dira la vérité aux gens, a-t-il affirmé. Sincèrement, le troisième lien, ce ne sera pas le sujet de la campagne électorale, ce ne doit pas être le sujet de la campagne électorale », a enchaîné Sébastien Proulx.
« Parce que c’est la mobilité qui devrait être parmi les sujets importants de la campagne électorale [et le troisième lien], c’est un des éléments de la mobilité », a-t-il aussitôt précisé.
MOBILITÉ DURABLE
Le gouvernement Couillard dévoilait d’ailleurs au même moment hier sa politique sur la mobilité durable.
Elle prévoit de nombreuses cibles, dont de réduire de 20 % le temps de déplacement moyen des Québécois entre leur domicile et leur travail d’ici 2030.
Pour atteindre ces objectifs, une nouvelle enveloppe de 2,9 milliards $ sur cinq ans a été promise.
Québec veut pouvoir offrir « plus d’options de transport, une meilleure fluidité et donc moins de perte de temps ». — Avec la collaboration
de l’agence QMI