Toute une bonne frousse au retour
Tout s’est passé sans anicroche pour Patrick Arsenault jusqu’à son retour, où un collègue voyageur lui a fait toute une frousse.
En discutant, dans le train les menant de la Corée du Nord à la Chine, le nouvel ami du marathonien lui a avoué, tout bas, être un journaliste s’étant fait passer pour l’employé d’une agence de voyages française désirant développer un lien d’affaire avec la Corée du Nord.
C’est que le métier de journaliste n’est pas praticable en toute liberté en Corée du Nord. Les reporters y voyageant doivent constamment porter un brassard les identifiant et sont encore plus suivis et contrôlés par les guides.
« On est sortis du pays et il ne me l’avait pas dit. Il ne me l’a dit qu’une fois dans le train. À ce moment, j’étais vraiment stressé. Tout s’était bien passé et je ne voulais pas qu’un incident de la sorte gâche tout. Heureusement, on a réussi à sortir du pays sans problème. »
LA PROCHAINE ÉTAPE ?
Même s’il ne s’est toujours pas complètement remis du décalage horaire, Patrick Arsenault a maintenant la tête à sa prochaine aventure. Déjà, il rêve de participer à l’ultramarathon d’ira, qui emprunte l’ancienne route de soie, ou au Marathon de la Grande Muraille de Chine. La ville de Pétra, en Jordanie, reconnue pour ses temples gravés à même le roc et qu’on a pu contempler dans le film Indiana Jones et la Dernière Croisade, demeure également dans ses plans futurs.
« Évidemment, je suis père de trois enfants, donc je dois prendre ma famille en considération », tient à spécifier celui qui a fait le voyage en Corée du Nord en solo, cette année.