Une étudiante agressée à L’UQAM vit un cauchemar
Elle a été agressée sexuellement dans les locaux de l’université
Une étudiante de L’UQAM a vécu un véritable cauchemar samedi dernier lorsqu’un homme intoxiqué au crack l’a agressée sexuellement dans un local de l’université où elle révisait pour un cours.
« La victime était vraiment en état de choc, elle pleurait sans cesse, elle disait qu’elle ne se sentira plus jamais en sécurité », a confié une source au Journal hier, après que l’agresseur Aimen Rechrech eut plaidé coupable à des accusations d’agression sexuelle et de séquestration, au palais de justice de Montréal.
L’événement s’est déroulé sur le campus de L’UQAM. Ce matin-là, une étudiante en science de l’éducation s’était rendue dans un local du sous-sol pour étudier quand Rechrech a fait irruption dans la salle pour lui poser des questions.
« Il avait l’air de vouloir savoir si quelqu’un d’autre allait se présenter au local », a expliqué à la cour la procureure Sylvie Lemieux.
Rechrech est alors sorti, mais la victime l’a vu passer devant le local à plusieurs reprises, avant de s’immobiliser devant la porte. Elle est alors sortie, pour le trouver les pantalons baissés en train de se masturber. Sous le choc, la femme s’est mise à crier avant de tenter de partir en courant.
ATTOUCHEMENTS
Mais Rechrech l’a emmenée de force dans la salle et a ensuite commis des attouchements sur la femme. « Elle a tenté de crier de toutes ses forces, mais l’accusé lui a mis une main dans la bouche, la victime avait très peur », a dit Me Lemieux, précisant qu’elle avait même tenté de le mordre.
La victime a finalement réussi à s’enfuir pour trouver refuge auprès d’un garde de sécurité alerté par ses cris. Rechrech avait aussi pris la fuite, sans son pantalon. Il a été arrêté le lendemain, chez ses parents.
« Monsieur avait consommé du crack et il n’avait pas pris ses médicaments pour sa schizophrénie », a pour sa part expliqué son avocat Alexandre Goyette.