Le Québec aura sa part du gâteau, soutient Netflix
« [Les 500 millions $ sont] un minimum d’investissement, un point de départ. Ce n’est pas une question de donner [plus] d’argent à une région ou à une autre, ou une question de quotas », a affirmé la directrice des productions originales jeunesse de Netflix, Dominique Bazay, devant les producteurs réunis en congrès de l’association québécoise de la production médiatique (AQPM).
Le gouvernement Trudeau a annoncé en septembre dernier une entente de 500 millions $ avec le service américain de diffusion en ligne. Outre le fait que l’accord ne soumet Netflix à aucune taxe, il ne prévoit aucun quota spécifique de production de contenu francophone, une omission qui a suscité son lot de critiques dans le milieu culturel.
« Je ne sais pas comment ces choseslà ont été négociées, mais connaissant bien le talent et la qualité des productions qui sortent du Qué- bec, je suis convaincue qu’il va y en avoir plusieurs [productions], a dit Mme Bazay, sans toutefois donner de chiffre précis. Je trouve que les Québécois sont courageux. Non seulement les réalisateurs prennent des risques, mais il y a tout un écosystème qui les encourage. »
Devant l’intérêt des producteurs, Mme Bazay a indiqué que sa présence au congrès tenu en Outaouais était « le premier pas vers une nouvelle relation au Québec ».