Des talents locaux sur le radar en karaté
Mélissa Baillargeon et Elizabeth Rouillard participeront au Québec Open de karaté à la fin du mois
Deux jeunes karatékas de la région de Québec qui attirent l’oeil de prestigieuses équipes américaines feront partie des têtes d’affiche de la 38e édition du Québec Open de karaté qui prendra d’assaut le PEPS de l’université Laval, les 27 et 28 avril prochains.
Elizabeth Rouillard, 16 ans, et Mélissa Baillargeon, 19 ans, font parler d’elles depuis quelques années grâce à leurs performances sur la scène internationale. Les deux jeunes femmes ont été sacrées championnes du monde à de multiples reprises en plus de s’illustrer dans plusieurs tournois d’importance.
Voilà qu’elles pourraient être recrutées par quelques-unes des plus importantes formations de la discipline. Ces équipes défraient la totalité des dépenses de leurs athlètes lorsqu’ils sont en action un peu partout sur la planète.
Mais encore faut-il que l’offre soit la bonne. Pour Rouillard, native de Charlesbourg, il lui est impensable de songer pour l’instant à une séparation avec ses entraîneurs Samuel Gagnon et David Bossinotte.
« Je veux rester avec Samuel, et dans l’idéal, j’aimerais que Samuel reste mon coach si je m’en vais avec une équipe [américaine]. En étant junior, ça presse moins », explique celle qui a notamment été approchée par Top Ten USA. Membre d’hayabusa jusqu’à tout récemment, elle portera les couleurs d’un nouveau commanditaire d’ici les prochaines semaines.
Rouillard n’a pas connu la défaite souvent depuis qu’elle travaille avec Gagnon, l’un des plus réputés entraîneurs de karaté au pays. « C’est plus difficile de rester au sommet. Je regarde beaucoup ce qui s’en vient [avec mes adversaires] et ça me met un peu de pression. Je ne veux pas me faire dire par quelqu’un qu’elle [son adversaire] m’a battue ! »
« Quand tu as la chance d’avoir une proximité avec ton athlète […] On se comprend bien en compétition et les résultats sont là. Puis, rien ne presse et au-delà de l’équipe, il faut aussi voir ce qui est bon pour l’athlète », a mentionné Samuel Gagnon.
UN CONTRAT À FINIR
Le son de cloche est légèrement différent pour Mélissa Baillargeon, déjà sous contrat avec la formation canadienne NMAC. « C’est dur pour moi de partir en étant avec une équipe, mais j’aimerais ça [être dans une grosse équipe américaine]. J’ai un contrat jusqu’à l’an prochain », a-telle précisé. Son objectif ? La légendaire équipe Paul Mitchell. « C’est l’équipe dont tout le monde rêve de faire partie. » À la lumière de ses résultats, ce rêve pourrait fort bien devenir réalité dans l’avenir.
Au total, plus de 1500 athlètes en provenance d’une douzaine de pays participeront au Québec Open.