Le Journal de Quebec

Les échos de Bergie

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VEGAS VOLE LA VEDETTE

Qui aurait cru que les Golden Knights de Vegas viendraien­t à bout des Kings de Los Angeles en quatre petites parties ? Honnêtemen­t. Encore une fois, l’équipe de Gerard Gallant vole la vedette. Certains prédisaien­t même que les Kings avaient les effectifs pour atteindre la finale de la Coupe Stanley ! Maintenant, ils affrontero­nt une autre surprise, les Sharks de San Jose dans une série où la fatigue ne sera pas un enjeu. Même si les Knights impression­nent, il ne faudrait pas tenir les Sharks pour battus. L’arrivée d’evander Kane a changé la dynamique de l’équipe et lui a donné des munitions de plus. Sans parler du duo Marc-Édouard Vlasic et Brent Burns qui est toujours aussi efficace. D’ailleurs, Vlasic continue de m’impression­ner par son calme et sa façon ordonnée de jouer. Il est toujours bien placé. Quel défenseur !

DOUGHTY, SUBBAN, HEDMAN

Les trois finalistes au trophée Norris ont été dévoilés la semaine dernière. Aucune surprise de mon côté, même si je pense que Drew Doughty a été un peu surévalué. Comme un peu tout le monde, je m’attends à ce que Hedman remporte le trophée du défenseur par excellence de la saison, mais si c’était moi qui votais, je choisirais PK Subban. Depuis le début des séries, il est utilisé contre les meilleurs trios adverses et joue en désavantag­e numérique. Son temps en avantage numérique a un peu diminué et j’ai du mal à me l’expliquer, mais quand même. Lui et son partenaire de jeu Mattias Ekholm font un travail exemplaire. Je sais que plusieurs adorent le petit Ryan Ellis à Nashville, mais de mon côté, je pense que Subban est loin devant lui.

DUBOIS ET COUTURIER

Je dois reconnaîtr­e que John Tortorella m’impression­ne. Il a confié le rôle de premier centre des Blue Jackets de Columbus à un jeune de 19 ans : Pierre-luc Dubois. Bravo ! L’entraîneur n’a pas fait la même erreur que les Flyers ont faite avec Sean Couturier. Ils ont patienté sept saisons avant de lui offrir une vraie chance sur une unité offensive. Pourtant, un joueur comme lui – et Dubois – ne devient pas bon du jour au lendemain. Il l’est dès qu’il sort du junior. Le jeune Dubois a pris les choses en main et sa chimie avec Artemi Panarin est indéniable. Un talent de chez nous de qui on n’a pas fini d’entendre parler.

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