Dean-rios a changé d’idée
Le bloqueur choisira une université québécoise plus qu’américaine
Son année à l’extérieur du terrain a modifié le plan de carrière de Jean-antoine Dean-rios.
Désireux de poursuivre sa carrière au sud de la frontière au terme de sa carrière collégiale, le bloqueur du campus NotreDame-de-foy a changé son fusil d’épaule.
« C’est gros, la NCAA, mais je veux avoir mon proday au Québec, a-t-il déclaré. J’ai refusé des offres de Eastern Michigan et de Eastern Connecticut. Je désire rester chez nous et j’ai confiance envers les programmes de Laval et de Montréal pour me développer et atteindre mon objectif de jouer dans la NFL. »
« Des joueurs retiennent l’attention des équipes de la NFL en restant au Québec, poursuit Dean-rios, et la réputation des programmes québécois va être encore meilleure dans quatre ans quand je terminerai mon parcours universitaire. »
Sur la touche l’an dernier, en raison de sa situation scolaire, le bloqueur de 6 pi 5 po et 300 livres sera de retour à CNDF pour une 4e année et il souhaite jouer un rôle de leader.
Il a effectué son retour en fin de semaine à l’occasion du camp de printemps où un match simulé contre les Titans de Limoilou était au programme, samedi, et une rencontre Bleus contre Blancs, hier. Le CNDF misait sur 80 joueurs au camp.
IL ASSUME
« Je suis le seul responsable de mes ennuis scolaires et je veux reprendre ce que j’ai laissé tomber, a-t-il raconté. On avait beaucoup de recrues l’an dernier et on ne les a pas guidées comme on aurait dû. Je suis le premier responsable parce que je n’étais pas là. Cette année, je veux assumer du leadership et prendre les jeunes sous mon aile et les guider vers la victoire. »
« Il y a eu du très bon recrutement sur la ligne offensive, et il y en a quelques-uns qui ont de bonnes chances de voir du terrain régulièrement, ajoute Dean-rios. La ligne offensive va être ma petite famille. »
Du nombre, on retrouve Thomas Le Boucher, Alexandre Masri-fliss, Keven Bélanger et Olivier Suppiger qui prendront part au match des étoiles de la région de Québec du 4 mai au PEPS.
SOLUTIONS
« C’était un problème en 2017, mais qui est en voie de guérison, a imagé l’entraîneur-chef Marc-andré Dion. On a recruté pas mal tous les gars de ligne offensive qu’on voulait. »
« Les vétérans Karl-cédrick Clairmenceau, Gabriel Turcotte et Charles-antoine Goulet auraient pu s’écraser devant la venue de recrues avec un fort potentiel, mais ils ont élevé leur jeu d’un cran, précise Dion. On voit ainsi que la compétition à l’interne est l’aspect le plus important ».
Stevie Balamage, d’ottawa, est une autre prise intéressante sur la ligne offensive.