LOUISE DESCHÂTELETS
Pour clore une chicane de famille
Mon mari et moi sommes dans la cinquantaine, et avons chacun de notre bord, des enfants qui sont dans la trentaine. Trois en tout qui s’entendent très bien malgré des cultures familiales différentes. J’ai été élevée par deux parents plutôt artistes qui participèrent avec enthousiasme à la mouvance hippie de la fin des années 60. C’est vous dire que j’ai été élevée très librement et sans contrainte. Mon conjoint a été élevé dans une famille protestante anglophone.
Nos cultures familiales différentes se manifestent dans nos habitudes de consommation récréative. Je n’aime pas particulièrement l’alcool, même si je ne refuserai pas un bon verre de vin au repas. Par contre, j’adore fumer un joint en fin de soirée et durant le week-end. Je me réjouis donc de la légalisation prochaine de la marijuana. Mon pusher de fils n’aura plus à risquer la prison pour me fournir le nécessaire.
Mon mari au contraire déteste le pot. Il dit avoir déjà fait un bad
trip et reste persuadé qu’un usage régulier de mari va nous affecter le cerveau à moi et mes fils. Lors de notre dernière discussion sur le sujet, il a dépassé les bornes. Non seulement m’a-t-il interdit de fumer à la maison, ce que je peux comprendre à cause de la fumée secondaire, mais il ne veut plus que je garde une seule once de substance dans la maison.
Cela pendant que lui prend trois verres de scotch tous les soirs de la semaine et encore plus la fin de semaine, et que son fils carbure à la bière. Quand je lui dis que la consommation excessive d’alcool est bien plus dommageable pour la santé du corps et surtout du cerveau que la marijuana, il se fâche et quitte la pièce. Lequel de nous deux a raison? Une femme
Il n’y a pas si longtemps, les scientifiques s’entendaient pour affirmer que le cannabis était aussi dommageable que l’alcool dans une consommation à long terme. Mais depuis une récente étude sur le cerveau faite sur 1000 consommateurs, de marijuana ou d’alcool, dont l’âge varie entre 18 et 55 ans, les avis ont changé. Le professeur Hutchison qui a mené cette recherche conclut que Penséedujour Ne doutez jamais qu’un petit groupe de personnes peuvent changer le monde. En fait, c’est toujours ainsi que le monde change. – Margaret Mead « même si la marijuana peut avoir des conséquences négatives sur le cerveau de certains sujets, il est désormais clair pour les scientifiques que la consommation à long terme d’alcool est beaucoup plus dommageable pour le cerveau que l’utilisation du cannabis à une même fréquence. » Je terminerai par une note personnelle, à savoir que la consommation de cannabis en grande quantité avant l’âge de 25 ans pour un garçon (âge où il atteint son plein potentiel) peut aussi avoir de graves conséquences pour son cerveau.
Moi et mon mari gardons notre petite-fille les jours de semaine après l’école en attendant que ses parents, qui habitent près de chez nous, rentrent du travail. Nous sommes une famille en surpoids, et notre fils lui a transmis notre problème. La petite vit mal avec son apparence physique et préférerait être comme sa mère qui réussit à maintenir un poids santé. Elle nous en parle souvent, surtout depuis qu’elle a intégré le primaire et que ses camarades la traitent de grosse. Ça lui fait de la peine et on ne sait pas quoi faire avec ça. Grand-maman gâteau
Vous soulevez deux problèmes. Celui du poids et celui de l’intimidation. Les parents devraient d’abord prévenir l’école du traitement que les camarades font subir à leur fille de manière à mettre en branle un projet éducatif pour l’aider à mieux réagir. Dans un deuxième temps, pourquoi ne pas recourir aux soins d’une nutritionniste spécialisée pour faire un suivi de cette petite et l’aider à modifier ses habitudes alimentaires sans la traumatiser par des privations dangereuses à son âge et l’inciter à bouger plus?