Place à l’assaut final
Zdeno Chara et Patrice Bergeron ont du vécu derrière la cravate
BOSTON | Lorsque les arbitres mettront la rondelle en jeu pour lancer les hostilités de ce septième match entre les Maple Leafs et les Bruins, l’expérience penchera très certainement du côté des Bruins.
Zdeno Chara officialisera alors sa 12e participation à un match ultime. Ex aequo avec Glenn Anderson, Ken Daneyko et Stephane Yelle, le défenseur tchèque n’accusera qu’une rencontre de retard sur Patrick Roy et Scott Stevens.
Patrice Bergeron ne sera pas en reste, lui qui prendra part à un 10e match sans lendemain. Fort de cette expérience, le Québécois approche cette confrontation avec le même calme qu’à l’habitude.
« Il suffit que chaque joueur se présente, élève son jeu et ait confiance que les autres fassent de même. Que chacun fasse son travail. Ça sonne un peu cliché, mais c’est ainsi qu’il faut approcher cette rencontre », a déclaré Bergeron, au terme du revers de lundi soir.
MAUVAIS SOUVENIR POUR MARNER
Les partisans des Bruins et des Maple Leafs ont sans doute frais en mémoire la confrontation épique qu’avait vécue leur équipe favorite lors du premier tour éliminatoire de 2013. À l’instar de cette année, les Leafs avaient comblé un déficit de 1-3 pour provoquer la tenue d’un septième match.
En avant 4 à 1 avec 11 minutes à écouler à la troisième période, les Leafs avaient vu les Bruins, menés par deux buts et une passe de Bergeron, se sauver avec la victoire, en prolongation.
En plus de Bergeron et Chara, Tuukka Rask, Anton Khudobin, David Krejci, Brad Marchand et Adam Mcquaid faisaient partie du contingent bostonien.
Du côté des Leafs, on retrouvait Jake Gardiner, Nazem Kadri, Leo Komarov et James van Riemsdyk.
Âgé de 16 ans à l’époque, Mitch Marner, originaire de la région torontoise, n’avait pu endurer le supplice.
« J’ai éteint la télévision et je suis monté à l’étage pour jouer à des jeux vidéo… probablement comme tous les enfants de Toronto. Ça brisait le coeur à regarder », a raconté celui qui allait devenir le premier choix des Leafs deux ans plus tard.
DE BONS MOTS POUR PLEKANEC
Après avoir été la cible de son entraîneur, Tomas Plekanec a livré quelques bonnes performances. Il n’est pas étranger au fait que cette série ait été poussée à la limite. Mike Babcock a tenu à souligner son travail.
« Si Kadri n’avait pas été suspendu, peut-être n’aurions-nous pas fait ces modifications (placer Plekanec au centre de Patrick Marleau et de Mitch Marner). Il a fait tout un travail. Marleau et Marner ont été à la hauteur des attentes. Et avec Plek dans le milieu, ils ont accompli du bon boulot. Ils devront le faire à nouveau », a indiqué l’entraîneur des Bruins.
Reste à voir si cette unité sera aussi efficace sur la glace des Bruins.