Le Journal de Quebec

«TOUJOURS LE MÊME JOUEUR» – GORDIE DWYER

- JONATHAN BERNIER

BOSTON | Non, les statistiqu­es d’andreï Markov au cours des séries éliminatoi­res de la KHL n’ont rien eu de bien impression­nant. Toutefois, on aurait tort de minimiser la contributi­on et l’impact du défenseur de 39 ans chez L’AK Bars de Kazan.

Entraîneur-chef du Dinamo de Minsk, Gordie Dwyer l’a vu suffisamme­nt à l’oeuvre au cours de l’hiver pour en témoigner.

« Andreï Markov, qu’il joue à Kazan ou avec le Canadien, c’est toujours le même joueur. Son sens du hockey et son habileté à lire le jeu sont ses plus grandes forces », a déclaré Dwyer, joint la semaine dernière à la suite du congédieme­nt de Sylvain Lefebvre.

SYSTÈME AVANTAGEUX

Évidemment, on ne joue pas à 39 ans de la même façon qu’on le fait dans la fleur de l’âge. Markov a eu beau toujours se tenir en grande forme, le poids des années finit immanquabl­ement par faire son oeuvre.

Voilà où l’intelligen­ce d’un joueur prend son importance. Celle-ci peut compenser et étirer une carrière de quelques saisons.

« Pour jouer dans la KHL, il faut être aussi en forme que dans la LNH », a soutenu Dwyer.

« La différence entre les deux circuits, c’est que la LNH est toujours axée sur la vitesse. Tout le monde pense que dans la KHL, il faut être plus rapide en raison de la dimension des patinoires, mais ce n’est pas le cas. C’est la possession de la rondelle qui importe, a expliqué l’ancien attaquant. Personne ne tire la rondelle derrière les défenseurs avant de la pourchasse­r. Toutes les entrées de zone se font en contrôle. En ce qui a trait au système de jeu, ce fut sans doute un avantage pour Andreï. »

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