LES écoles veulent une directive Cu Sujet des QCRENTS Récclcitrcnts
Les directeurs d’école veulent avoir des directives claires du ministère afin de savoir comment gérer les demandes de parents qui veulent retirer leurs enfants du programme d’éducation à la sexualité.
« On va faire quoi avec les parents qui viennent chercher leurs enfants parce qu’ils ne veulent pas qu’ils y assistent ? », s’interroge Lorraine Normand-charbonneau, présidente de la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement.
Le Journal de Montréal publiait hier un article sur les élèves qui avaient manqué les classes lundi parce que leurs parents protestent contre le futur programme d’éducation à la sexualité. Le mouvement semble avoir touché principalement Montréal et Laval.
CENTAINE D’ENFANTS
Dans seulement trois écoles de la Commission scolaire de la Pointe de l’île (CSPI), une centaine d’enfants se sont absentés. Une des critiques des parents repose sur le manque de clarté du futur programme.
« Ça dit quelque chose de leur incon- fort », dit Hélène Bourdages, présidente de l’association montréalaise des directions d’établissement scolaire.
RASSURER LES PARENTS
Selon elle, la plupart de ces parents ont simplement besoin d’être rassurés. Et surtout, d’être mieux informés sur ce qui sera enseigné à leurs enfants. Elle l’a elle-même observé en tant que directrice quand le cours d’éthique et culture religieuse a été instauré il y a plus de 10 ans. Elle se souvient d’une mère qui avait changé d’idée après qu’elle lui ait expliqué le concept et le contenu du cours.
Certains parents craignent aussi que certains sujets soient abordés trop tôt, critique que le ministre de l’éducation Sébastien Proulx a rejetée hier.
« On respecte l’âge des enfants. Il y aura ces enseignements dès septembre », a-t-il insisté.
« OUTILLER POUR L’AVENIR »
Selon M. Proulx, les parents ne doivent pas se mettre la tête dans le sable. L’école a la responsabilité d’outiller adéquatement les jeunes Québécois pour l’avenir, estime-t-il. – Avec Geneviève Lajoie, Bureau parlementaire