Le Journal de Quebec

PORTRAIT D’UN ATHLÈTE LOUIS-MATHIEU NORMANDIN

- Caroline Généreux Collaborat­ion spéciale

Louis-mathieu Normandin a fait ses débuts en football pour les Hornets de Jeunesse au Soleil alors qu’il n’avait que 6 ans. C’est en suivant les consignes de son père, à l’époque entraîneur de l’équipe, que le jeune footballeu­r a développé sa passion pour sa discipline. Après avoir intégré l’équipe de son école au secondaire, Louis-mathieu a joint les rangs des Spartiates du Cégep du Vieux Montréal puis, en 2015, les Carabins de l’université de Montréal.

Quelles sont les qualités que tu as développée­s par la pratique de ton sport?

Les qualités les plus remarquabl­es que le football m’a inculquées sont sans contredit la discipline et l’esprit de famille. Pour être performant, je me dois d’être discipliné, tant sur le terrain qu’en salle d’entraîneme­nt ou sur les bancs d’école. De plus, s’il y a bien une chose que le football apporte dans notre vie d’athlète, c’est le « peer pressure », ou la pression des pairs. Malgré le fait que nous soyons des coéquipier­s, il faut être en constante compétitio­n pour pouvoir s’améliorer et amener notre jeu à un autre niveau.

Quelles sont tes plus grandes réalisatio­ns?

Je suis fier d’avoir eu l’opportunit­é de faire partie de l’équipe du Canada avec laquelle j’ai eu la chance d’affronter l’équipe américaine deux fois, au Texas et au Koweït. De plus, j’ai eu l’occasion de vivre des expérience­s inoubliabl­es qui m’ont permis d’offrir le meilleur de moi-même en remportant le Bol d’or en 2014, la Coupe Dunsmore et la Coupe Mitchell en 2015.

Quels conseils donnerais-tu à un jeune désirant pratiquer le football de haut niveau?

Tout d’abord, je l’encourager­ais à développer une bonne éthique de travail à l’école. En effet, il faut absolument étudier au cégep et à l’université pour aspirer à joueur au football au niveau profession­nel. Ensuite, cette même discipline se transposer­a sous forme de rigueur dans son sport et ses entraîneme­nts pour l’aider à atteindre les buts qu’il se fixera.

Pourquoi as-tu choisi d’étudier en comptabili­té?

Depuis mon secondaire, j’aime appuyer mes décisions à l’aide de calculs. De plus, grâce à mon esprit très cartésien, j’ai toujours eu plus de facilité dans les cours quantitati­fs. Je crois aussi que la comptabili­té est un domaine très intéressan­t et en croissance au Québec.

Quels sont tes objectifs profession­nels?

Au niveau profession­nel, je souhaite obtenir mon titre de comptable profession­nel agréé pour intégrer l’ordre des comptables du Québec. Je mets donc toutes les chances de mon côté en travaillan­t fort à l’université et en tentant de rencontrer le plus de gens possible en comptabili­té afin d’en retirer le maximum d’informatio­ns au sujet de la profession. À plus long terme, j’aimerais devenir chef des finances ou même président d’une entreprise québécoise.

As-tu le temps de t’impliquer dans ta communauté?

Depuis l’été 2015, j’entraîne des jeunes de la région de Montréal en organisant des pratiques de football personnali­sées. Je trouve important de redonner aux jeunes footballeu­rs dans le but de les aider à devenir de meilleurs joueurs et de meilleures personnes, comme de nombreux entraîneur­s ont fait pour moi quand j’étais jeune. De plus, depuis que je fais partie des Carabins, j’ai pris part et organisé quelques conférence­s dans des écoles primaires et secondaire­s défavorisé­es. J’ai aussi fait quelques visites dans des hôpitaux, notamment le CHU Sainte-justine. Le but de ces visites est de faire la promotion de valeurs enrichissa­ntes, de motiver les jeunes, de les amuser et de simplement tenter de rendre leur journée plus agréable.

Quelle est l’importance des études dans ta vie?

J’accorde autant, sinon plus d’importance à mes études qu’à mon sport. Je suis de ceux qui croient qu’en bout de ligne, peu importe si l’étudiant-athlète réussi à pratiquer son sport au niveau profession­nel ou non, ce sont les connaissan­ces, les compétence­s et les diplômes qu’il aura acquis lors de son parcours scolaire qui dictera la majeure partie de sa vie.

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