Le Journal de Quebec

Des règlements sous la loupe

- MATHIEU BOULAY

Comme ce fut le cas lors du dernier combat de championna­t du monde d’adonis Stevenson à Toronto, les règlements de la Commission athlétique de l’ontario ont fait jaser lors des deux conférence­s de presse tenues dans les 48 dernières heures.

Ce qui préoccupe toujours les boxeurs lorsqu’ils se pointent dans la Ville Reine, ce sont la quantité de bandages utilisés pour leurs mains et la pesée.

Si Stevenson sait un peu à quoi s’attendre, Badou Jack est dans une zone inconnue.

« J’ai entendu parler des règlements pour les bandages, a indiqué l’ancien champion du WBC chez les super mi-moyens. Je vais en parler à mon équipe afin que ça n’affecte pas ma performanc­e. »

LA MAGIE D’ANBER

Celui qui s’occupe des mains de Jack depuis quelques années est le Montréalai­s Russ Anber. Il connaît bien les règlements ontariens qui sont en vigueur et il sait qu’il devra faire un peu de magie afin que les mains de l’adversaire de Stevenson soient bien protégées.

Du côté de Stevenson, on se souvient qu’il voulait éviter de se battre à Toronto en raison de la quantité de bandages utilisés sur ses mains. Cependant, il aurait trouvé une solution depuis son duel de 2015 contre Tommy Karpency.

« Lors de ce combat, je m’étais rendu compte que je frappais encore plus fort alors que j’avais moins de bandages, a raconté le champion du monde. De plus, mon entraîneur Tiger Paul m’a donné des exercices de karaté afin de renforcer mes mains.

« Je pourrais maintenant frapper du fer et elles seraient correctes! »

UNE PESÉE PLUS RAISONNABL­E

Depuis l’entrée en poste du nouveau commissair­e Ray Dempster, on a observé qu’une certaine souplesse s’était installée dans les règlements.

Pour le duel Stevenson-jack, les deux boxeurs pourront monter sur le pèse-personne la veille du combat et ainsi, officialis­er leur duel de championna­t. Toutefois, ils devront refaire une pesée le samedi matin afin de satisfaire les exigences de la Commission de l’ontario. C’est un pas en avant, mais il reste encore beaucoup de travail à faire avant que la réglementa­tion ontarienne puisse arriver dans les années 2000.

D’ailleurs, avec au moins cinq combats mettant en vedette des Québécois, ne serait-il pas une bonne idée d’amener le patron de la Régie, Michel Hamelin, à Toronto ? Son expertise ne serait pas de trop dans ce gala.

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