Le Journal de Quebec

Les Bruins viennent à bout des Maple Leafs

Une victoire de 7 à 4 les propulse au deuxième tour contre le Lightning

- JONATHAN BERNIER

BOSTON | Les confrontat­ions se suivent et se ressemblen­t entre les Bruins et les Maple Leafs. Tout comme en 2013, les Leafs sont revenus d’un déficit de 1-3 pour provoquer la tenue d’un match ultime. Comme en 2013, ils se sont finalement inclinés, alors qu’ils détenaient l’avance après 40 minutes de jeu.

En plus des deux buts de James Debrusk, le retour du premier trio sur la feuille de pointage a permis aux Bruins de savourer un gain de 7 à 4. Après avoir récolté 23 points lors des quatre premières rencontres, David Pastrnak (11), Brad Marchand (7) et Patrice Bergeron (5) avaient été tenus en échec lors des deux suivants. Voilà comment les Leafs avaient été en mesure de revenir dans cette série.

Devant le succès de sa recette, Mike Babcock a continué de donner des missions défensives à Tomas Plekanec. Systématiq­uement, l’entraîneur des Leafs l’a envoyé sur la patinoire pour s’occuper des mises en jeu importante­s. Cette fois, l’honnête travail de Plekanec n’a pas été suffisant pour contenir Bergeron et ses comparses. Menée par les trois points du Québécois (1 but, 2 passes), cette unité a terminé la soirée avec huit points.

PAS UN MATCH DE GARDIENS

Les premiers instants du match laissaient présager que ce ne serait pas une soirée de gardiens de but. Les statistiqu­es du passé venaient appuyer cette présomptio­n. Tant Tuukka Rask que Frederik Andersen n’avaient jamais connu de succès lors d’un match ultime.

En trois rencontres, Rask présentait un dossier d’un gain et deux revers, une moyenne de buts alloués de 3,63 et un taux d’efficacité de ,849. Du côté d’andersen, ce n’était guère mieux. Aucune victoire, deux revers, une moyenne de 3,65 et un taux d’efficacité de ,848.

Des statistiqu­es qui ne nous ont pas menti. Il n’y avait pas encore 10 minutes d’écoulées à la rencontre que le pointage était déjà de 2 à 2.

Comme à l’époque de la grosse machine des Oilers d’edmonton, ce match allait défi- nitivement être remporté par le cerbère qui effectuera­it le dernier arrêt.

PRESSION INSOUTENAB­LE

À un certain moment, Rask ne donnait pas l’impression qu’il allait être ce gardien.

Alors qu’andersen, parvenu à se ressaisir, multipliai­t les arrêts devant la cage des Leafs, Rask jonglait avec le disque chaque fois qu’il recevait un tir.

À un certain moment, les Leafs avaient déjoué le gardien finlandais quatre fois sur 11 lancers.

Toutefois, on aurait dû se douter que les représenta­nts de la Ville Reine ne parviendra­ient pas à soutenir la pression des locaux.

Parlez-en à Jake Gardiner. Sur la glace pour cinq des sept buts des Bruins, le défenseur en a pris pour son rhume.

Gagnant de cette éreintante série, les Bruins affrontero­nt maintenant le Lightning, tombeur des Devils en cinq rencontres samedi dernier. Puisque cette finale de la division Atlantique ne se mettra en branle que samedi, le Lightning aura donc été inactif pendant une semaine.

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PHOTO AFP Torey Krug, David Backes et Brad Marchand célèbrent leur victoire contre les Maple Leafs.

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