Gaétan Barrette a menti, selon Éric Caire

Le ministre de la Santé a déclaré que le député caquiste est en faveur de la création d’hôpitaux privés

Le député caquiste Éric Caire affirme que Gaétan Barrette a menti en affirmant qu’il milite toujours en faveur de la création d’hôpitaux privés.

Jeudi, le ministre de la Santé a déclaré qu’éric Caire militait en faveur des hôpitaux privés quand il était lui-même candidat pour la CAQ en 2012.

« Monsieur Barrette, il fabule », a lancé Éric Caire hier. « Il n’a jamais été question d’hôpitaux privés à la CAQ », ajoute-t-il. Est-ce que le ministre a menti ? « Totalement, assure-t-il. C’est faux. »

Éric Caire avait proposé un projet pilote d’hôpital entièrement privé lorsqu’il s’est présenté à la course à la direction de L’ADQ, en 2009. Mais depuis, le député de La Peltrie s’est rangé au programme de la CAQ. « Je ne renie absolument pas ce que j’ai dit dans le passé, sauf que, quand j’ai adhéré à la CAQ en 2012, c’est un parti politique qui n’avait pas ça dans son programme et j’étais tout à fait à l’aise [avec ça] », affirme-t-il.

Le député reconnaît qu’il voit « des avantages » aux hôpitaux privés, mais son absence au programme de la CAQ n’est pas « un deal breaker » pour lui.

Et il exclut aujourd’hui la création d’hôpitaux privés au Québec, contrairement à ce qu’avançait le ministre Barrette jeudi. Ce dernier affirmait que le député avait encore des conversations à ce sujet récemment.

Tout au plus, Éric Caire suggère de reproduire des partenariats comme celui qui a permis à des Québécois de subir des chirurgies à la clinique privée Rockland MD, aux frais de l’état. Le député estime que ce partenariat a permis de réduire les listes d’attente, en plus d’offrir un coût unitaire inférieur par chirurgie.

« Ça, ce sont des modèles qu’on peut être intéressés à reproduire ailleurs, parce qu’on va chercher ce que le privé amène de bien », argue-t-il.

ATTAQUES LIBÉRALES

Pour Éric Caire, les libéraux tentent de trouver un nouvel « épouvantail », parce qu’ils ne peuvent plus attaquer la CAQ sur la question référendaire. « Donc, là, on est devenus des néonazis. C’est comme ça qu’on va réussir à faire peur aux gens, c’est de leur faire croire que la CAQ c’est du nationalisme ethnique, c’est de l’extrême droite », lance-t-il, en référence à des commentaires récents d’élus libéraux.