Nicolas Thibault rêve déjà aux Olympiques
Le jeune karatéka a déjà gagné plusieurs compétitions
Il n’y a pas d’âge pour avoir de l’ambition et le jeune karatéka Nicolas Thibault en est le parfait exemple. Le multiple champion du monde de 14 ans travaille dans un seul et unique but : participer aux Jeux olympiques.
Le jeune athlète de 14 ans connaît un début de carrière fort enviable. En 2016, il a remporté le titre de champion des Mondiaux de la WKC à Dublin, en Irlande, en kata traditionnel et en kata armé traditionnel chez les garçons 11-12 ans. Il en a remis à ces mêmes Mondiaux l’année d’après, à Orlando en Floride, en l’emportant en kata classique et en kata traditionnel chez les garçons 13-14 ans.
« J’avais fait une bonne préparation et j’étais confiant. Je ne savais pas quel résultat allait sortir de ça. J’étais content », mentionne le jeune résident de L’ancienne-lorette.
LES OLYMPIQUES EN VUE
Déterminé, Nicolas Thibault sait qu’il ne doit pas brûler d’étapes. Par contre, il rêve déjà à une participation aux Jeux olympiques. Pour ce faire, il devra se perfectionner dans les compétitions sanctionnées par la Fédération internationale de karaté (WKF), la seule reconnue par le Comité international olympique. Lors du dernier Championnat canadien, il a été éliminé dès le premier tour.
« Lors de mes conquêtes aux Mondiaux, j’étais en confiance et je connaissais les compétiteurs. Cette année, c’était un peu différent et j’étais un peu stressé. Ç’a moins bien été, mais je reste confiant parce que c’est le style qui va me permettre d’aller aux Olympiques », ajoute-t-il humblement.
Nicolas a commencé le karaté à l’âge de six ans pour imiter son grand frère Simon-olivier. Depuis, il se dédie à 100 % à son sport, car il lui permet de « faire le vide, de rentrer dans ta tête et d’exécuter ».
UN BON POTENTIEL
Le propriétaire des Studios Unis de L’ANcienne-lorette, où s’entraîne Nicolas, Yvan Allard, ne semble pas trop inquiet pour la suite des choses.
« Nicolas, c’est un athlète. Je lui donne l’opportunité de venir à mon dojo peu importe l’heure et il est là trois fois par semaine. C’est un jeune dédié et il vise les Olympiques. Dans mon for intérieur, je pense qu’il va réussir. »