CONGÉDIEMENTS PRÉVISIBLES
Les congédiements de Jean-jacques Daigneault et Daniel Lacroix n’ont pris personne par surprise. Embauché par le Canadien en juin 2012, Jean-jacques Daigneault s’occupait principalement de l’infériorité numérique depuis l’arrivée de Kirk Muller, en juin 2016.
Sous la tutelle de Daigneault, le Canadien en a arraché à court d’un homme. Particulièrement au cours du dernier hiver. Ses 74,1 % d’efficacité ont placé le désavantage numérique montréalais au 30e et avant-dernier rang du circuit.
« Ça m’a beaucoup dérangé cette année. Quand tu finis là où on a fini, c’est certain que c’est difficile à digérer », a reconnu Julien.
Julien fut d’autant plus troublé de cette tenue que les équipes qu’il a dirigées, et avec lesquelles il avait son mot à dire dans cette facette du jeu, se sont toujours bien défendues. D’ailleurs, il ne cache pas que le successeur de Daigneault n’aura pas totalement les coudées franches. Julien prendra soin d’ajouter son grain de sel.
« Aux Olympiques, j’avais comme mission de m’occuper du désavantage numérique. À Boston, j’avais mon mot à dire à ce niveau-là aussi et on avait eu du succès, a-t-il rappelé. Je vais prendre cette décision une fois que j’aurai choisi mon dernier adjoint, mais je vais certainement m’impliquer beaucoup plus dans ce rayon. »
ÉVALUATION ÉQUITABLE
Quant à Lacroix, pendant les matchs, il prenait place sur la passerelle. Son principal mandat était de relever certaines observations.
Lors des entraînements, on le voyait la plupart du temps s’occuper des exercices de mises en jeu. Voilà un autre aspect du jeu où le Tricolore a connu sa part d’ennuis. Un pourcentage de 47,5 % bon pour le 29e rang de la LNH.
Julien aura donc mis près d’un an et demi avant de choisir ses propres adjoints. Une situation plutôt inusitée. Toutefois, l’entraîneur d’expérience a agi ainsi pour une raison bien précise.
« C’était important pour moi de les évaluer de la bonne façon. Alors, je me suis donné cette année, a-t-il raconté. Avec la saison qu’on a eue, c’était important de faire des changements. Jean-jacques a été ici pendant six ans, il a accompli du bon boulot. Même chose pour Dan. »
Lacroix était à l’emploi du Canadien depuis le 30 juillet 2014.