QUESTIONNAIRE 1990
Ton look favori des années 1990 ? La salopette. Que j’aimais ça ! J’en avais même une brune en corduroy. Je dansais sur les pistes de danse avec ça. J’avais l’air d’un gars qui voulait s’ouvrir une ferme. J’en avais une courte pour l’été. Ça s’enlevait vite. C’est dans les mêmes années que j’ai découvert le sexe. Et j’assume aussi le bas blanc. Quand j’ai des « runnings » blancs, je ne peux pas avoir autre chose que des bas blancs dans les pieds.
Que ramènerais-tu de la décennie 1990 ? Je ramènerais le temps où on s’appelait pour faire de quoi. Le temps où on s’appelait pour savoir comment ça va. On se rassemblait, on allait prendre une bière sur une terrasse et personne n’avait de cellulaire. Et quand tu avais besoin d’internet, il fallait que tu trouves un café internet. Sinon, je ramènerais la pizza Mcdo et la grosseur des oeufs Cadbury.
Es-tu plus Nirvana ou Backstreet Boys ? Nirvana, tellement ! Moi, le grunge, ça m’a fait plaisir dans ma vie. Parce que ce n’était pas du heavy métal, mais ce n’était pas de la pop non plus. Et il y avait souvent des tounes où il y avait des pas trop longs solos de guitare. Tous les guitaristes peuvent jouer du grunge. C’était tripant, on pouvait se déchaîner, tout le monde connaissait les tounes quand on voulait en jouer. Mais j’assumais aussi la pop. Es-tu Canadien ou Nordiques ? Malgré mon chandail des Nordiques, Canadien. À cause de ma grand-mère. Chez nous, en Gaspésie, ça écoutait le hockey. Ma grand-mère gageait avec les chums de mon père. Chez nous, c’était rouge Canadien. Quand je suis arrivé à Québec, j’ai commencé à être un peu plus Nordiques, mais ça n’a pas duré longtemps, ils sont partis en 1995 ! Mais en même temps, je n’aime pas suivre le hockey. Je suis trop TDA
pour ça. Après une période, je ne sais plus quoi faire. Mais je suis accro au curling par contre !
Quel âge avais-tu en 1990 ?
J’avais 17 ans. J’étais au cégep, j’arrivais à Québec. J’allais au Petit Séminaire. Je découvrais la vie en ville, loin de mes parents. J’ai découvert les bars, les sorties. Je me suis intéressé beaucoup à la musique. Les années 1990, ç’a vraiment été une belle période de ma vie. En 1996, à 23 ans, j’ai fait mes premiers pas en humour. À l’époque, je travaillais chez Archambault sur la rue Saint-jean. Mais j’étais à l’université en relations industrielles. Mon père travaillait là-dedans, et j’avais l’intention de retourner travailler en Gaspésie.