Dans la garde-robe de… Claude Bégin
À mon arrivée chez lui, Claude Bégin me lance : « je prends le temps de créer mes looks », et quelques instants plus tard, je n’en avais aucun doute. Ses vêtements sont en piles sur la table, triés par couleurs. Il me présente ses pièces préférées : de la montagne sable et brun, il sort un manteau léopard, de celle noir et blanc, des sans-gêne en damier, et puis d’un amoncellement coloré, une chemise aux motifs félins.
On se croirait dans une friperie. « C’est presque ça, d’ailleurs j’adore fouiller dans les friperies, car c’est là que je trouve les meilleurs morceaux. Si tu vas dans des boutiques, tout le monde finit par être habillé pareil », s’exclame-t-il.
Un look différent des autres, Claude Bégin le personnifie bien. « J’improvise beaucoup. Je m’amuse à agencer les vêtements et les styles avant de demander conseil à Clodelle [sa copine]. Je n’ai pas de règle », explique-t-il. Pour son plus récent vidéoclip Ma voiture volante, il mélange trois styles : western, Wall Street et rockabilly. Vêtu d’un costume banquier à rayures et d’une chemise noire retenue d’un bolo, creepers aux pieds, il séduit sa dulcinée.
À travers toute cette folie vestimentaire, les basiques de Claude sont le t-shirt noir, le pantalon de cuir et des Vans. Il n’est pas question de valeurs sûres aujourd’hui, mais d’une exploration assumée.