Ma fin de vie m’angoisse
J’ai travaillé toute ma vie à petit salaire, mais j’ai toujours aimé ce que je faisais. Je ne dépensais pas inutilement et je tenais un budget serré. Pas de cartes de crédit, pas de sorties en dehors de mes moyens, j’ai toujours mangé à la maison et porté les vêtements que mon frère me donnait.
Avec un loyer de 700 $ par mois, le téléphone et le câble à 96 $ et l’électricité à 125 $, il n’en restait pas assez pour faire des folies. Mon seul sport, c’est la marche tous les jours. Je n’ai jamais eu les moyens d’avoir une auto ni de souscrire à aucune assurance.
Actuellement, je réfléchis à ma fin de vie et à la façon dont je vais disposer de mon corps. J’en ai parlé à mon frère qui est d’accord pour fabriquer mon cercueil, ce qui va m’épargner des frais funéraires qui, me dit-on, se chiffrent au plus bas à 10000 $. Trop cher pour moi. Quant à la disposition de ma dépouille, mon frère m’offre un bout de son terrain pour m’enterrer.
J’entendais récemment le PDG d’une importante entreprise funéraire dire publiquement qu’il existe désormais plusieurs façons d’être enterrés. Ce n’est plus uniforme comme avant. Le grand passage final ne se fait pas pour tout le monde de la même façon. Depuis que la crémation est acceptée, les choses ont changé. On peut même faire disperser ses cendres où on veut. Toujours selon ce PDG, les organisations funéraires sont désormais tenues de faire selon les désirs du client. Ça me rassure. Robert
Certes, les choses ont évolué dans ce domaine, mais il existe quand même des lois à respecter et je ne pense pas que votre envie que les choses se passent entre votre frère et vous soit une idée acceptable. Je vous conseillerais de vous adresser sans frais à une entreprise funéraire pour qu’on vous renseigne sur ce qu’on peut ou ne peut pas faire. En passant, les coopératives funéraires offrent souvent des forfaits beaucoup moins chers que certains salons, sans oublier la prestation de 2500 $ du gouvernement à laquelle vous aurez droit.
Pourquoi continuer à véhiculer un tel sophisme?
En ce dimanche de février, je termine la lecture de votre chronique pour réaliser que vous citez ce qui me semble être un beau sophisme, véhiculé par notre PM Justin lui-même et repris par plusieurs journalistes et politiciens, selon lequel la légalisation du cannabis n’apportera rien de nouveau sous le soleil, puisque selon La Presse, 30 % des ados en ont déjà consommé l’an dernier, que près de 9 % en prennent de façon régulière, que la légalisation devrait assurer la qualité des produits sur le marché et le sortir des mains de la mafia.
Vous croyez réellement que la légalisation du cannabis n’augmentera pas sa consommation chez les jeunes? Que la mafia perdra le contrôle de ce marché et que la qualité du cannabis sera assurée? Croyez-vous que les avantages à légaliser le cannabis sont supérieurs aux effets pervers et à l’augmentation des problèmes sociaux que cela générera? Et si oui, ne pensez-vous pas que notre gouvernement devrait procéder de la même façon avec les autres drogues et la prostitution? Donc légaliser pour mieux contrôler? Imaginez les profits faramineux pour les gouvernements et les amis du régime. Un ex-éducateur qui croit que notre plus grande richesse naturelle se trouve dans une jeunesse saine et équilibrée. Robert Brunette
Trouvez-vous logique de privilégier un statu quo qui permet à des criminels d’engranger des milliards de profits par année, alors qu’on ne peut plus revenir en arrière tellement la machine a progressé dans le sens de la loi devant une consommation du produit qui ne cesse d’augmenter? Personnellement, je préfère donner la chance à plusieurs coureurs (nos divers gouvernements) de montrer comment ils sont aptes à gérer cette consommation de la façon la plus adéquate possible.