Pas de point de presse du SPVQ
La police de Québec n’a pas prévu de rencontre à propos du G7 pour l’instant
Même s’il assure que ses troupes seront prêtes pour le G7, le directeur de la police de Québec n’est pas en mesure de dire si une rencontre aura lieu bientôt afin de fournir des explications aux commerçants et aux citoyens inquiets.
Un peu comme la GRC hier, le chef du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) ne pouvait dire quand aura lieu cette rencontre d’information réclamée lundi soir par le maire de Québec Régis Labeaume.
« Plus nous serons près de l’événement, plus nous allons connaître les paramètres et nous serons en mesure d’être précis sur les messages que nous avons à passer à la population. Je pense que le premier message qu’il faut rappeler, c’est que le Sommet du G7 se tient à La Malbaie, pas à Québec. Nous, c’est plutôt les impacts collatéraux qu’on va avoir à gérer », a expliqué Robert Pigeon.
Dans les rues de Québec, le chef réitère que le SPVQ sera très présent pour éviter le grabuge.
« Nos juridictions et nos missions premières sont respectées. On va être très présent sur le terrain pour assurer la sécurité des citoyens. On se prépare depuis plusieurs mois. On n’est pas dans l’improvisation. On a l’expérience qu’il faut. »
LA GRC EN TÊTE
Ce dernier affirme toutefois le SPVQ est tributaire du groupe dirigé par la GRC.
« On est en train de se préparer. Tous nos plans d’intervention sont conjoints. Tous les partenaires ensemble, en dessous du Groupe intégré de la sécurité (GIS). Pour les citoyens, on regarde avec le Bureau de gestions des sommets. C’est eux qui font les interactions avec les citoyens », a ajouté M. Pigeon.
Loin de Charlevoix, le directeur reconnaît qu’une partie des manifestants envahiront la capitale dans moins d’un mois.
« Notre objectif est d’offrir des espaces sécuritaires à tout le monde. La plupart des manifestants ne cassent rien. Ce sont des gens qui veulent faire valoir leurs opinions. Cependant, l’expérience nous a apporté que des groupes sont souvent infiltrés par d’autres groupes d’activistes. »