Le Journal de Quebec

Pas de point de presse du SPVQ

La police de Québec n’a pas prévu de rencontre à propos du G7 pour l’instant

- JEAN-FRANÇOIS RACINE

Même s’il assure que ses troupes seront prêtes pour le G7, le directeur de la police de Québec n’est pas en mesure de dire si une rencontre aura lieu bientôt afin de fournir des explicatio­ns aux commerçant­s et aux citoyens inquiets.

Un peu comme la GRC hier, le chef du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) ne pouvait dire quand aura lieu cette rencontre d’informatio­n réclamée lundi soir par le maire de Québec Régis Labeaume.

« Plus nous serons près de l’événement, plus nous allons connaître les paramètres et nous serons en mesure d’être précis sur les messages que nous avons à passer à la population. Je pense que le premier message qu’il faut rappeler, c’est que le Sommet du G7 se tient à La Malbaie, pas à Québec. Nous, c’est plutôt les impacts collatérau­x qu’on va avoir à gérer », a expliqué Robert Pigeon.

Dans les rues de Québec, le chef réitère que le SPVQ sera très présent pour éviter le grabuge.

« Nos juridictio­ns et nos missions premières sont respectées. On va être très présent sur le terrain pour assurer la sécurité des citoyens. On se prépare depuis plusieurs mois. On n’est pas dans l’improvisat­ion. On a l’expérience qu’il faut. »

LA GRC EN TÊTE

Ce dernier affirme toutefois le SPVQ est tributaire du groupe dirigé par la GRC.

« On est en train de se préparer. Tous nos plans d’interventi­on sont conjoints. Tous les partenaire­s ensemble, en dessous du Groupe intégré de la sécurité (GIS). Pour les citoyens, on regarde avec le Bureau de gestions des sommets. C’est eux qui font les interactio­ns avec les citoyens », a ajouté M. Pigeon.

Loin de Charlevoix, le directeur reconnaît qu’une partie des manifestan­ts envahiront la capitale dans moins d’un mois.

« Notre objectif est d’offrir des espaces sécuritair­es à tout le monde. La plupart des manifestan­ts ne cassent rien. Ce sont des gens qui veulent faire valoir leurs opinions. Cependant, l’expérience nous a apporté que des groupes sont souvent infiltrés par d’autres groupes d’activistes. »

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Le directeur du SPVQ, Robert Pigeon, était présent à la cérémonie d’assermenta­tion de 36 nouvelles recrues qui devront peut-être sauter dans l’action lors du G7. PHOTO ANNIE T ROUSSEL

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