Le Journal de Quebec

L’accusé peut encore monter à bord du bus

- JEAN-FRANÇOIS RACINE

Le syndicat des chauffeurs du RTC déplore que l’individu accusé d’avoir agressé l’un de ses membres n’ait aucune interdicti­on de prendre l’autobus depuis sa remise en liberté lundi.

La victime, un chauffeur d’expérience, a subi des blessures sérieuses. Avec une commotion cérébrale et le nez fracturé, une deuxième opération pourrait être nécessaire. Sa convalesce­nce sera longue.

L’employeur aurait dû dénoncer fermement l’agression, mais il ne s’est rien passé, selon la présidente du syndicat (SETPQM-CSN), Hélène Fortin.

PEINE EXEMPLAIRE DEMANDÉE

« On aurait voulu une interdicti­on de prendre l’autobus, au moins jusqu’au procès », explique-t-elle.

Le syndicat s’interroge également sur le mutisme de l’employeur.

« La direction n’hésite pas à sortir sur la place publique pour défendre toutes sortes de décisions, comme les nouveaux abribus, mais ne le fait pas lorsqu’il s’agit de défendre ses employés quand il y a une agression », se désole Mme Fortin.

Un homme de 21 ans, de Québec, a été arrêté vendredi dernier pour voies de fait causant des lésions et menaces de mort.

« On demande une peine exemplaire pour une agression sauvage et gratuite », termine Hélène Fortin.

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