Mathieu Betts d’attaque pour le Défi Est-ouest
L’ailier défensif du Rouge et Or entame une année qui s’annonce chargée
Déjà sur le radar de toutes les équipes de la LCF et ayant déjà attiré l’attention au sud de la frontière, Mathieu Betts a débuté le Défi Est-ouest sur le bon pied à l’occasion des tests physiques.
L’ailier défensif du Rouge et Or de l’université Laval a dominé l’épreuve 3 cônes toutes positions confondues avec un chrono de 6 s 56 et terminé au troisième rang au t-test (déplacements latéraux) avec un temps de 4 s 12. Il a signé un chrono de 4 s 76 au sprint de 40 verges pour terminer en première place chez les joueurs de ligne défensive.
« Le Défi Est-ouest est la première étape, a-t-il mentionné. Comme l’étaient le Challenge Wilson ainsi que les équipes du Québec et du Canada à l’époque, c’est une occasion de s’améliorer et de côtoyer les meilleurs. Tu veux bien faire, mais c’est important de ne pas t’ajouter une pression supplémentaire. On a déjà assez de pres- sion, il ne faut pas ajouter un fardeau de plus. Je veux vivre de beaux moments qui me permettront de grandir comme joueur et comme personne. »
Parce que certains le voient déjà dans la NFL, qu’il s’agit de son année de repêchage et que le Rouge et Or accueillera la Coupe Vanier en novembre, Betts est pleinement conscient que les 12 prochains mois seront très bien remplis.
UNE ÉTAPE À LA FOIS
« C’est une grosse année qui s’en vient, a-t-il reconnu, mais il faut que j’évite le piège de regarder trop loin ou que je tente de changer des choses. Je dois y aller une étape à la fois. La priorité est de gagner la Coupe Vanier. Quant à la NFL, ce n’est pas un mensonge de dire que le pourcentage des Québécois qui réussit est très, très, très faible. Il y en a quelques-uns toutefois qui ont réussi au cours des dernières années et ça prouve que c’est faisable. »
Betts se disait satisfait de ses résultats aux tests physiques. « Je n’ai pas battu mes records personnels, mais j’ai réussi les temps auxquels je m’attendais. Je suis très satisfait de mes tests d’agilité. Quant au développé-couché, c’est tout nouveau pour moi. J’ai commencé il y a trois semaines. Je ne m’attendais pas à réussir 25 répétitions. Je visais entre 18 et 20 et j’en ai réussi 18. »
RETROUVAILLES
L’instant d’une semaine, Betts sera de nouveau dirigé par Chérif Nicolas qui l’a eu sous ses ordres pendant trois ans avec les Spartiates du Vieux Montréal.
« La nouvelle de la sélection de Chérif m’a fait sourire, a-t-il exprimé. C’est le scénario idéal pour moi. Bishop’s est chanceux de l’avoir comme entraîneur. Je vais aussi retrouver mon ami Kamba Katchelewa [Mcgill] et des anciens coéquipiers des équipes du Québec et du Canada. Ça aurait été le fun évidemment de jouer de nouveau avec Louis-mathieu Normandin [Carabins]. On a parlé ensemble et je comprends sa décision. Il aurait aimé vivre cette expérience, mais il est très occupé sur le plan académique. »