Le Journal de Quebec

Une première depuis 2013

- MARIO MORISSETTE

BATHURST | Les deux premiers matchs à Boisbriand ont été joués devant des salles combles. Sur la péninsule, tous les billets pour les matchs numéro 3 et 4 au Centre régional K.C. Irving ont été écoulés en quarante minutes !

Des affiches sont d’ailleurs placardées sur les portes extérieure­s de l’amphithéât­re pour prévenir les retardatai­res de ces « sold out ».

Si la tendance se maintient, il s’agira de la première finale de la coupe du Président présentée à guichets fermés depuis celle de 2013, opposant les Mooseheads de Halifax au Drakkar de Baie-comeau.

Les trois duels de cette finale au Scotiabank Centre avaient été joués devant 10 595 spectateur­s. À Baie-comeau, 3042 amateurs s’étaient entassés dans le Centre Henry-leonard et la barre des 40 000 admissions avait été fracassée. Dans l’histoire récente, les finales de 2010 (Saint John vs Moncton), et 2005 (Rimouski vs Saint John) avaient également été présentées dans des immeubles pleins au bouchon.

DES BOBOS À SOIGNER

L’attaquant des Flyers de Philadelph­ie et copropriét­aire du Titan Sean Couturier a jasé hockey pendant de longues minutes dans le bureau de l’entraîneur Mario Pouliot mardi matin. En soirée, il a effectué la mise en jeu protocolai­re.

À sa saison recrue, Couturier et les Voltigeurs de Drummondvi­lle avaient participé à la finale 2009 de sept matchs contre les Cataractes de Shawinigan. « Je n’avais jamais vu le Centre Marcel-dionne aussi bondé [4077 spectateur­s au match décisif0. Beaucoup de gens prenaient place dans les escaliers », s’est remémoré Sean Couturier.

Cette guerre de tranchées avait laissé des traces. « Beaucoup de nos attaquants souffraien­t de blessures. À 16 ans, j’étais passé du 3e ou 4e trio à un rôle beaucoup plus important. Je craignais tellement de commettre une erreur [fatale] que je rentrais au banc à la première occasion.

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