Des craintes, peu importe le revenu
AGENCE QMI | Les préoccupations financières concernent toutes les catégories de travailleurs canadiens, et ce, peu importe les niveaux de revenus et de connaissance, indique une étude du cabinet Mercer sur le mieux-être financier.
Publiés hier, les résultats de l’enquête « Dans la tête des employés » montrent que seulement le tiers des Canadiens âgés de plus de 50 ans ont une stratégie de gestion et d’utilisation de leur épargne-retraite. Pourtant, les travailleurs ont un niveau élevé de culture financière.
CULTURE FINANCIÈRE
« Il n’est pas rare de constater que la culture financière ne se traduit pas en mieux-être financier, a déploré Stéphanie Mariamo, conseillère principale du domaine Avoirs de Mercer au Canada. On le constate à tous âges et niveaux de revenu, tant chez les femmes que les hommes. En plus de miser sur la productivité, la mobilisation et la santé des employés, les employeurs devraient également participer activement à la recherche de solutions qui aident les employés à faire le pont entre la culture financière et leur mieux-être financier. »
Pour les besoins de l’enquête, la firme Boston Research Technologies a sondé en ligne 1500 employés canadiens du 23 au 29 mai 2017.
Ainsi, jusqu’à sept répondants sur dix ont dit qu’ils auraient de la difficulté à absorber un choc financier, soit trois mois de travail.
L’étude souligne aussi que près de 20 % des ménages dont les revenus annuels se situent entre 100 000 $ et 150 000 $ estiment qu’ils n’ont pas le contrôle de leur situation financière. De plus, 58 % des hommes disent avoir des connaissances suffisantes en matière de finances comparativement à seulement 43 % chez les femmes.
L’enquête en arrive à la conclusion que les employeurs doivent aider leurs travailleurs s’ils veulent qu’ils puissent s’attaquer à leur planification financière future.
« Il est important d’adapter les programmes de mieux-être à la main-d’oeuvre de chaque entreprise afin de favoriser la productivité et la mobilisation, sans oublier la santé globale de tous les employés », a mentionné Mme Mariamo.