Le choix de Lebourgneuf n’est plus définitif pour la future centrale de police
Régis Labeaume n’est plus en mesure de garantir que la future centrale de police sera construite dans Lebourgneuf.
Le maire, qui a repris lui-même le dossier à la suite du départ de Jonatan Julien, vient de demander à l’administration de « regarder des hypothèses ailleurs aussi », a-t-il confirmé, en point de presse.
La Ville de Québec avait pourtant arrêté son choix sur ce quartier en 2016 en raison de la proximité des autoroutes.
Elle a déboursé 2,6 M$ pour l’acquisition du terrain voisin de la Sûreté du Québec, à l’angle du boulevard PierreBertrand et de la rue des Rocailles.
Or, le terrain est trop petit pour accueillir un nombre suffisant de cases de stationnement, à moins d’aménager un coûteux stationnement étagé ou souterrain, ce qui ferait gonfler la facture de 72 M$ encore davantage.
« Je suis obligé de garder les hypothèses ouvertes. Je ne peux pas, aujourd’hui [hier], vous en dire beaucoup. Il faut que je me replonge dans le dossier », a indiqué le maire.
PERTES FINANCIÈRES « MINIMES »
Régis Labeaume a par ailleurs minimisé les conséquences liées aux problèmes de planification du projet qui, dit-il, ont pu donner une « impression de cafouillage et d’explosion des coûts » alors qu’il n’en est rien, selon lui.
« Le dossier était à 80 M$ quand on l’a sorti. [Ensuite], on me dit qu’on est capables de faire ça à 40 M$, j’ai dit : “Très bien !” Finalement, il est revenu à 73 M$, mais avec le terrain qu’on a, ça va probablement finir à 80 M$. »
« Je vais être bien clair avec vous. Les pertes financières là-dedans, ça va être minime. Ça va bien. Il n’y a pas de problèmes financiers », a-t-il exprimé.