NOUVEAU RÔLE POUR JAMES MCOWEN
Le joueur des Capitales s’est vu confier le 4e rang de l’ordre des frappeurs
Avec le départ de quelques gros canons en attaque, James Mcowen se verra confier des responsabilités plus importantes.
Le voltigeur de 32 ans occupera le 4e rang du rôle offensif des Capitales de Québec en début de saison. « J’apprécie que Pat me donne cette opportunité, a mentionné Mcowen. Je frappais au 8e rang l’an dernier en finale, mais nous avions tellement un alignement puissant. J’espère que je ne me retrouve pas au 4e rang parce que nous avons un mauvais alignement. »
« Je veux m’inspirer de Jordan Lennerton qui a fait tout un travail comme 4e frappeur l’an dernier, de poursuivre le voltigeur natif de la Floride. Je veux être discipliné au bâton tout en étant agressif. Je veux prêcher par l’exemple. »
Ces nouvelles responsabilités tombent à point pour le choix de 6e ronde des Mariners de Seattle en 2007 qui a connu une excellente deuxième moitié de saison l’an dernier après un départ ordinaire. À compter du 4 juillet, il a conservé une moyenne de ,316 comparativement à ,235 pour les 45 premières rencontres. Il a conclu la saison avec une moyenne de ,278, frappant au passage 12 circuits et 19 doubles.
« C’était le jour et la nuit, a illustré le gérant Patrick Scalabrini. Sa moyenne de puissance était impressionnante. Il n’avait pas vu un niveau de compétition aussi relevé depuis longtemps et il a eu besoin d’une période d’adaptation. Comme 4e frappeur, je veux voir ce qu’il peut faire. »
SOBRIÉTÉ
Mcowen a disputé quatre saisons en Allemagne où il jouait pour le plaisir et profitait des bons côtés de l’europe avant d’apporter des changements importants.
« J’ai arrêté de boire, a-t-il confié. Je suis sobre depuis décembre 2015. Je m’alimente bien. J’ai commencé à me sentir très bien. Je suis probablement dans la meilleure forme de ma vie. Je me sens pratiquement comme un neuf. »
« En Allemagne, je jouais deux parties par semaine et j’avais cinq jours de congé, de poursuivre Mcowen. C’était facile. Quand j’ai décidé d’apporter des changements dans ma vie, je voulais jouer dans un bon calibre de baseball afin de relever le défi de jouer tous les jours. Je suis à Québec pour gagner et non pas pour le volet culturel et les voyages comme c’était le cas en Allemagne où je voulais faire un pas en arrière. »
Scalabrini résume la situation de son voltigeur. « Il a donné un deuxième souffle à sa carrière en faisant le ménage de sa vie. »
Disant se plaire à Québec et souhaitant s’y établir pour quelques années, Mcowen ne ferme pas la porte à une opportunité qui pourrait se présenter dans une ligue d’hiver des Caraïbes ou du Mexique s’il connaît une bonne saison. « J’ai des factures à payer et c’est attrayant d’obtenir un meilleur salaire. Mon objectif est de jouer le plus haut niveau de baseball possible. »