Le Journal de Quebec

Pas assez méchants

- DAVE LÉVESQUE

L’impact n’a pas inscrit un seul but depuis le 5 mai, soit depuis plus de trois matchs. Voilà qui n’aide certaineme­nt pas l’équipe à sortir de son marasme.

Rémi Garde a déploré le manque de mordant offensif en mentionnan­t que son équipe était trop gentille.

« Pour marquer des buts, il faut vouloir plus que le défenseur adverse. On n’est pas assez agressifs, on n’est pas assez méchants.

« On a eu beaucoup de situations qu’on aurait pu mieux gérer avec plus de patience et plus d’engagement. On a été maladroits et on manquait de désir de marquer. »

Anthony Jackson-hamel, qui est entré en seconde demie, ne pouvait qu’être d’accord avec son entraîneur.

« On n’est pas assez méchants, c’est totalement vrai. On a l’impression qu’on ne veut pas gagner. On n’a pas l’impression qu’on a une équipe sur le terrain qui serait prête à laisser une jambe sur le terrain, c’est ça qui manque. »

L’attaquant québécois admet que la situation est frustrante à l’excès.

« C’est frustrant, c’est difficile de trouver l’ouverture et la petite étincelle qui fait qu’on va aller marquer pas juste un, mais plusieurs buts. On ne peut pas se contenter de juste un but et on n’arrive pas à la mettre dedans.

« On doit se faire confiance les uns et les autres, ça manque un peu. On a l’impression que la petite passe qu’on pourrait donner, on ne fait pas confiance à l’autre pour le prochain jeu et on a tendance à porter [le ballon] et à compliquer le jeu. »

PAS L’IDÉAL

Étonnammen­t, l’impact n’a pas été avantagé par le fait que le Galaxy se soit retrouvé à dix joueurs, selon Evan Bush.

« Quand ils sont tombés à dix, ça ne cadrait pas avec nos forces. On est bons en transition quand l’adversaire n’a que deux ou trois gars derrière, plutôt que dix. »

Le gardien estime par ailleurs que ses coéquipier­s et lui doivent tout faire, sauf regarder les statistiqu­es.

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