Les commerçants rencontrés à huis clos
Les commerçants de Québec, qui s’inquiètent d’éventuelles violences, seront rencontrés vendredi à huis clos par les organisateurs du G7, a confirmé Affaires mondiales Canada (AMC).
« La rencontre ne sera pas ouverte aux médias », a soutenu Jessica Séguin, porte-parole D’AMC, tard hier soir.
Juste avant le conseil municipal, le maire Labeaume s’est dit « très content » de constater que cette réunion aura lieu.
ÉCHANGES MUSCLÉS
Le G7 a donné lieu à des échanges musclés lors du conseil d’hier soir. Jean-françois Gosselin, chef de Québec 21, a accusé le maire d’utiliser « une façon très grossière de se défiler » en répétant que la sécurité ne relèvera pas de la municipalité lors du sommet.
Régis Labeaume a alors qualifié le chef de l’opposition « d’irresponsable ». Selon lui, M. Gosselin « jette de l’huile sur le feu » en répandant « des tas de faussetés » et en s’inspirant de « la politique des républicains américains ». Le maire a néanmoins admis que « ça peut barder » et « qu’il peut y avoir du grabuge » à Québec lors du G7.
COULEUR ORANGE
À la période des questions, le citoyen Claude Barabé a invité les résidents à s’habiller et à décorer les rues de couleur orange pour « se réapproprier les rues de la Haute-ville » et « pour contrer les manifestations qui causent de la violence ». Mi-sérieux, mi-amusé, le maire a promis de transmettre la suggestion aux policiers.
La semaine dernière, plusieurs citoyens et commerçants se sont montrés déçus des réponses incomplètes lors d’une première séance publique d’information organisée par le G7.
Beaucoup disent être restés sur leur faim lorsque l’enjeu de l’indemnisation en cas de débordements violents a été abordé. M. Labeaume pense que les autorités du G7 doivent aller « plus loin dans l’assurance de dédommager » les commerçants.