Le Journal de Quebec

Vincent Thibault amènera son fan club

Vincent Thibault profite d’une belle vague de support pour son combat de samedi

- Stéphane Cadorette l Scadorette­jdq

Vincent Thibault ne revendique que quatre combats profession­nels, mais ça ne l’empêche pas de traîner derrière lui tout un fan club. Pour son deuxième affronteme­nt en carrière dans sa ville natale, samedi, le pugiliste de Québec misera plus que jamais sur sa Team Tibo pour prendre d’assaut le Centre Vidéotron.

Thibault (4-0-0, 2 K.-O.) va en découdre contre l’argentin Carlos Adan Jerez (4521-4, 18 K.-O.) en sous-carte de la finale de la soirée opposant David Lemieux à Karim Achour.

Le 7 avril dernier, le Charlesbou­rgeois avait triomphé de son rival par K.-O. au troisième round et en plus de sa prestation sans bavure, un autre aspect de sa soirée de travail avait capté l’imaginaire. En effet, une imposante bande de joyeux lurons s’affichant fièrement aux couleurs de Team Tibo, notamment avec une immense banderole et des chandails, avait pris le contrôle des lieux.

« C’est spécial de me battre chez moi. Les gens qui me supportent sont incroyable­s ! Ils sont derrière moi à chaque combat.

« Des fois, dans un ring, on peut se sentir seul, mais le sentiment que ça me donne quand je vois tout ce monde-là, c’est que je ne suis pas seul à aller me battre. C’est une équipe de rêve qui me permet au maximum de me concentrer sur la boxe. Je suis vraiment choyé », a souligné Thibault, hier, avant de prendre la route vers Québec.

TOUJOURS UN GARS DE LA PLACE

Le cogneur a déménagé à Montréal il y a trois ans, mais il revient régulièrem­ent « à la maison pour voir mon monde ». Et son monde le lui rend plutôt bien.

Pour la carte de samedi, son fidèle acolyte Alexandre Rochette, qui s’occupe en quelque sorte de publiciser ses combats, a fait savoir qu’il avait vendu à ce jour quelque 300 billets à des supporteur­s de la Team Tibo.

« On sera encore plus visibles que la dernière fois. On prépare quelque chose dont je ne peux pas encore parler, mais si les gens regardent un peu, ils vont vite comprendre », a promis au Journal son ami de longue date.

UN ÉLAN D’AMOUR

Difficile d’expliquer pareil engouement. Il y a bien sûr le début de carrière prolifique de Thibault, mais aussi ses côtés sociable et terre à terre auxquels les gens s’identifien­t.

« Je suis facilement chum avec tout le monde et je parle facilement », a expliqué le boxeur.

Et il faut dire que son complice Alexandre Rochette, qui travaille dans le domaine de la vente automobile, a le bagout pour convaincre les amateurs de boxe d’embarquer dans le train.

« J’ai le parler facile et j’ai tout de suite voulu aider Vincent pour qu’il se concentre sur ce qu’il a à faire dans l’arène. À Québec, il n’y a pas tant de boxeurs connus et on veut lancer un cycle. Si Vincent fait 100 combats, on sera là aux 100 combats », a-t-il assuré.

Reste à savoir ce qui mijote sur le feu de la Team Tibo, mais la soirée s’annonce relevée.

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PHOTO D’ARCHIVES, PIERRE-PAUL POULIN, LE JOURNAL DE MONTRÉAL Vincent Thibault , à droite, face à Adrian Haro Campos à Laval en décembre dernier.
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