Trois personnes portées disparues au Kamouraska
Leur famille et leurs proches déploient tous les efforts pour les retrouver
MONT-CARMEL | Un homme de 75 ans, son neveu de 57 ans et un ami de 78 ans manquent à l’appel depuis mardi à Mont-carmel, dans le Bas-saint-laurent, ce qui cause une grande inquiétude à leurs proches qui déploient tous les efforts pour les retrouver.
Au courant des 33 dernières années, Léon Drapeau avait toujours été à l’heure pour aller chercher sa conjointe en voiture. Mais mardi, à 15 h, il ne s’est pas présenté. Céline Lévesque l’attendait alors qu’elle terminait de faire du ménage dans une maison privée de Saint-pascal.
« Il était toujours avant son temps, même. Ce n’était pas du tout dans ses habitudes », dit celle qui a ensuite appelé les autorités.
TOUR DANS LE BOIS
La veille, elle avait entendu son conjoint planifier d’aller faire un tour dans le bois avec son neveu Pierre Barrière et un ami, Ronald Filion, tous deux de la région de Montréal. « Ils avaient parlé du Lac-de-l’est ou de la rivière Manie ou du lac Castor », raconte tristement Céline Lévesque, qui dit ne pas avoir dormi depuis.
La famille et les proches des disparus se sont rendus partout où les trois hommes pourraient se trouver, mais ils n’ont rien vu.
Les policiers ont ratissé le secteur en VTT et un hélicoptère a survolé les endroits avancés par Mme Lévesque.
Ils ont été vus pour la dernière fois mardi midi. Ils auraient quitté à bord du véhicule de M. Drapeau, une mini fourgonnette de marque Ford Freestar de couleur grise. Le véhicule de Pierre Barrière et de son ami est demeuré à Mont-carmel.
AIDE DU PUBLIC
La Sûreté du Québec demande maintenant l’aide du public afin de retrouver les trois individus portés disparus. La conjointe de M. Drapeau souhaite que les gens gardent les yeux ouverts et que cela puisse aider à les trouver.
Les trois hommes se déplaceraient à bord d’un véhicule de type mini fourgonnette de marque Ford Freestar de couleur grise, 2005, immatriculé X42 ERR.
Leurs proches ont des raisons de craindre pour leur santé et leur sécurité, puisqu’au moins l’un d’entre eux a besoin de prendre des médicaments, mais ne les a pas avec lui.