Le Journal de Quebec

La défaite a fait mal

- DAVE LÉVESQUE

Il y a des défaites qui font plus mal que d’autres et celle de lundi, plantée dans son contexte historique du 25e anniversai­re de l’impact, est particuliè­rement douloureus­e.

« Les circonstan­ces font que ça fait mal à tout le monde parce que c’était une journée importante pour le club et pour les partisans et nous aurions dû l’emporter », a soutenu Chris Duvall.

Le défenseur a rappelé que l’équipe avait tous les outils en main pour faire en sorte que tout le monde quitte le Stade Saputo le coeur léger.

« On n’avait pas d’excuse pour perdre. C’était une équipe qui en arrachait avec quatre défaites, qui n’était pas meilleure que nous et nous étions à la maison, nous devions obtenir les trois points, surtout à la maison. »

TROIS DE SUITE

Ce qui est surtout préoccupan­t, c’est que l’attaque est en panne, le Bleu-blanc-noir ayant été blanchi à ses trois dernières rencontres.

« Ce n’est pas que c’est préoccupan­t, mais c’est décevant, ça ne redonne pas le sourire », a admis Saphir Taïder.

Le milieu d’origine algérienne a rappelé que cette panne ne sera pas permanente.

« On a toujours marqué avant ces trois matchs alors je ne pense pas que c’est le problème même si dans ces trois matchs on aurait dû être plus méchants devant le but et avoir plus envie de mettre le ballon au fond par des mouvements et des courses.

« Je ne parle pas forcément des joueurs offensifs, mais de tout le monde. »

DU BON

Taïder comprend que tout le monde soit déçu, mais il déplore qu’on ne retienne que le négatif.

« On a eu beaucoup de situations dangereuse­s ce week-end qui n’ont pas été concrétisé­es.

« Si vous regardez bien, ils ont deux occasions et ils marquent un but. On a la balle tout le temps, on est dans leur camp, ils ne sont pas dangereux et on est beaucoup plus dangereux qu’eux et au final, on perd.

« Forcément, les gens oublient ce qui a été fait de bon et on est jugés au résultat, donc forcément on ne peut qu’être d’accord avec eux parce que ce sont les résultats qui priment, mais il ne faut pas non plus tout mettre de côté, parce qu’il y a eu de bonnes choses. »

Jeisson Vargas a été touché à un mollet à la toute fin de l’entraîneme­nt et a quitté le terrain en boitant.

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