Joël Bouchard fait appel à son ex-adjoint
Le boulot d’entraîneur-chef vient souvent avec la prérogative de pouvoir amener avec lui un adjoint qu’il connaît, en qui il a confiance et avec qui la chimie est installée depuis longtemps. Joël Bouchard n’y a pas fait exception.
Six jours après l’embauche de Bouchard à titre d’entraîneur-chef du Rocket de Laval, le Canadien a annoncé celle de Daniel Jacob. Adjoint de Bouchard avec l’armada de Blainville-boisbriand au cours des quatre dernières saisons, Jacob occupera les mêmes fonctions avec le club-école du Canadien.
« Faire partie de l’une des organisations sportives les plus prestigieuses au monde, c’est un rêve de ti-cul qui se réalise. », a lancé l’homme de 37 ans en entrevue téléphonique avec Le Journal.
« Je suis très heureux que Joël ait pensé à moi, qu’il m’ait offert ce poste, a-t-il déclaré. On s’entend bien, on se challenge bien et on a des idées bien arrêtées sur nos façons de fonctionner. On s’est bien adaptés l’un à l’autre. »
ÉTERNEL ADJOINT
Occuper un poste au sein de l’organigramme du Canadien a beau être un rêve devenu réalité, cela n’a pas empêché l’ancien défenseur des Redmen de Mcgill de prendre le soin de réfléchir quelques instants.
« Je ne peux pas dire que je n’ai pas hésité. J’aurais pu me retrouver au poste d’entraîneur-chef d’un groupe de joueurs que je connaissais, au sein d’une organisation [l’armada de Blainville-boisbriand] fantastique. Ce n’était pas nécessairement un choix facile, mais c’était une belle possibilité d’avancement. »
Avant d’être l’adjoint de Bouchard, Jacob avait été celui de Kelly Nobes, pendant quatre autres campagnes, chez les Redmen de Mcgill, de la Ligue universitaire canadienne.
« Je suis un adjoint de longue date », a-t-il lancé, dans un éclat de rire.
Blague à part, l’homme de hockey originaire de Saint-jean-sur-Richelieu s’y connaît en matière d’athlètes âgés dans le début de la vingtaine.
« Dans un cas comme dans l’autre, ce sont tous des jeunes qui aspirent à quelque chose. La façon de travailler reste la même. Ils aiment savoir le pourquoi des choses. Quand ça a du sens, l’idée est habituellement facile à vendre. »