Le Journal de Quebec

Joël Bouchard fait appel à son ex-adjoint

- JONATHAN BERNIER

Le boulot d’entraîneur-chef vient souvent avec la prérogativ­e de pouvoir amener avec lui un adjoint qu’il connaît, en qui il a confiance et avec qui la chimie est installée depuis longtemps. Joël Bouchard n’y a pas fait exception.

Six jours après l’embauche de Bouchard à titre d’entraîneur-chef du Rocket de Laval, le Canadien a annoncé celle de Daniel Jacob. Adjoint de Bouchard avec l’armada de Blainville-boisbriand au cours des quatre dernières saisons, Jacob occupera les mêmes fonctions avec le club-école du Canadien.

« Faire partie de l’une des organisati­ons sportives les plus prestigieu­ses au monde, c’est un rêve de ti-cul qui se réalise. », a lancé l’homme de 37 ans en entrevue téléphoniq­ue avec Le Journal.

« Je suis très heureux que Joël ait pensé à moi, qu’il m’ait offert ce poste, a-t-il déclaré. On s’entend bien, on se challenge bien et on a des idées bien arrêtées sur nos façons de fonctionne­r. On s’est bien adaptés l’un à l’autre. »

ÉTERNEL ADJOINT

Occuper un poste au sein de l’organigram­me du Canadien a beau être un rêve devenu réalité, cela n’a pas empêché l’ancien défenseur des Redmen de Mcgill de prendre le soin de réfléchir quelques instants.

« Je ne peux pas dire que je n’ai pas hésité. J’aurais pu me retrouver au poste d’entraîneur-chef d’un groupe de joueurs que je connaissai­s, au sein d’une organisati­on [l’armada de Blainville-boisbriand] fantastiqu­e. Ce n’était pas nécessaire­ment un choix facile, mais c’était une belle possibilit­é d’avancement. »

Avant d’être l’adjoint de Bouchard, Jacob avait été celui de Kelly Nobes, pendant quatre autres campagnes, chez les Redmen de Mcgill, de la Ligue universita­ire canadienne.

« Je suis un adjoint de longue date », a-t-il lancé, dans un éclat de rire.

Blague à part, l’homme de hockey originaire de Saint-jean-sur-Richelieu s’y connaît en matière d’athlètes âgés dans le début de la vingtaine.

« Dans un cas comme dans l’autre, ce sont tous des jeunes qui aspirent à quelque chose. La façon de travailler reste la même. Ils aiment savoir le pourquoi des choses. Quand ça a du sens, l’idée est habituelle­ment facile à vendre. »

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