Nous sommes (presque) prêts !
Alors qu’elle mène dans les sondages, la Coalition avenir Québec tenait son congrès à Lévis au cours de la fin de semaine. Moment parfait pour motiver les troupes et donner l’image d’un parti prêt à gouverner.
La CAQ a relevé le défi, ou presque.
DES PROMESSES, MAIS PAS DE CHIFFRES
Pendant la fin de semaine, François Paradis a présenté des promesses ambitieuses en matière de santé. Par contre, il est demeuré incapable d’expliquer comment il allait les réaliser ou les financer.
Le parti de François Legault continue de miser sur la renégociation de l’entente avec les médecins pour trouver une portion de sa marge de manoeuvre. C’est un pari risqué puisque les médecins ne se laisseront pas tirer le tapis de sous les pieds sans se battre. La facture d’une telle rupture de contrat s’annonce salée. Ne pas en tenir compte relève soit de l’amateurisme, soit de la pensée magique.
UNE IMAGE VAUT MILLE MOTS
Pour illustrer une campagne bien lancée, la CAQ a choisi de faire entrer son autobus de tournée dans le centre des congrès et d’en faire descendre les candidats sous les applaudissements des militants.
Bon coup, si ce n’est que l’autobus n’était maquillé aux couleurs de la CAQ que d’un côté et qu’il a eu toutes les misères du monde à passer dans la porte, trop étroite. La sortie des candidats s’est faite dans un désordre qui sentait l’improvisation. Pour l’effet d’entraînement, on repassera.
Entouré de femmes, François Legault a prononcé une allocution à l’américaine, sans lutrin et sans micro dans les mains. Même s’il n’est pas le plus grand des tribuns, la mise en scène a bien servi le chef caquiste.
Il devra maintenant mieux faire connaître ses positions, d’abord à l’interne. En matière de services de garde notamment, ses troupes sont loin d’être unanimes…