Les cocktails 3D arrivent juste à temps pour souligner l’été
Les coffrets sont en vente à compter d’aujourd’hui dans une centaine de SAQ
Révolution dans le domaine de la mixologie. L’entreprise Devoray de Québec, et son partenaire Nutriart, lancent sur le marché des cocktails 3D auxquels il suffit d’ajouter la boisson alcoolisée.
Les cocktails 3D, qui viennent dans un coffret de huit portions, seront en vente dans une centaine de succursales de la Société des alcools du Québec (SAQ) à compter du 1er juin jusqu’à écoulement des stocks.
Pour cette première, 5000 coffrets seront vendus au coût de 15,95 $. Pour déguster les fameux élixirs, les amateurs n’auront qu’à ajouter la vodka et à brasser.
Grâce à un processus d’impression 3D, les arômes naturels sous forme de poudre ont été utilisés pour créer des formes qui rappellent les vacances (palmier, ananas, fleur et étoile de mer) qui se dissolvent au contact d’un liquide.
« Le principe de l’impression 3D, c’est d’ajouter une fine couche de poudre les unes par-dessus les autres pour fabriquer une pièce en trois dimensions », résume Samuel Côté, président et fondateur de Devoray. POTENTIEL D’EXPORTATION
Selon lui, cette technologie répond aux standards de production et de fabrication de l’industrie agroalimentaire et présente un fort potentiel de développement pour le futur.
L’appui de Nutriart, qui a accepté d’accueillir la startup dans son usine, a donné un sérieux coup de pouce au projet. En plus de compter sur un nouvel actionnaire, Devoray a pu bénéficier du savoir-faire du fabricant de chocolat et de produits alimentaires qui est certifié BRC.
« Avec la technologie 3D, on fait des choses que l’on ne pourrait pas se permettre avec un moule. Il y a beaucoup d’avantages. On pense qu’on a un bon potentiel à l’exportation », a commenté Jean Leclerc, président de Nutriart. EN ATTENTE DE BREVETS
Devoray est d’ailleurs en attente de brevets qui lui assureront le plein contrôle sur la technologie qui a été développée.
La SAQ s’est laissé convaincre par le caractère novateur du produit qui permet de faire découvrir l’univers des cocktails.
« Nous avons décidé d’aller de l’avant avec un projet pilote déployé dans plus d’une centaine de succursales pour une période d’essai de quelques semaines », a affirmé Mathieu Gaudreault, agent d’information pour la SAQ.
M. Côté travaille actuellement sur une nouvelle machine qui serait capable de produire 4000 pièces à l’heure, alors qu’il faut habituellement une heure pour produire un objet comme une balle de ping-pong, dit-il, avec une imprimante 3D conventionnelle.