37,1 M$ pour améliorer la couverture incendie
La Ville ajoutera 24 pompiers et lieutenants d’ici 5 ans
La Ville de Québec investira 37,1 millions $ dans les cinq prochaines années pour la couverture incendie sur son territoire, notamment pour l’ajout de 24 pompiers et lieutenants.
Le directeur du service incendie de la Ville de Québec, Christian Paradis, a présenté hier le schéma de couverture de risques pour la période de 2019 à 2024.
Les montants qui seront investis se déclineront ainsi : 16,3 millions $ pour l’ajout de 24 pompiers et lieutenants et de deux mécaniciens, 1,3 million $ pour les programmes de prévention, 18,8 millions $ pour le remplacement des camions et véhicules et l’entretien, et 0,7 million $ pour l’aménagement et la rénovation des casernes des Oblats, des Pins et Champigny.
DÉLAI D’INTERVENTION
Avec ces ajouts, assure le chef, « les citoyens sont adéquatement protégés au niveau du risque sur l’ensemble du territoire ».
Le service incendie a réajusté ses cibles pour le délai d’intervention des pompiers. Ils seront de dix pompiers en moins de dix minutes dans 90 % des cas. Ces cibles sont moins ambitieuses que celles de l’ancien schéma, qui prévoyait 95 %. En ce moment, on atteint 71 %.
Le chef assure que la réduction des cibles n’a pas été décidée pour des considérations financières. « À aucun moment, je n’ai eu de pressions ou de contraintes économiques. »
En 2005, on avait peu de statistiques et on n’était pas capable de valider les données, a expliqué M. Paradis. « On est capables maintenant de mettre en place des mesures. On ajuste notre protection incendie et on s’appuie sur les normes reconnues. »
LE PORT MIS À CONTRIBUTION
Le Port de Québec sera aussi mis à contribution. Dans une entente historique, l’administration portuaire a accepté de défrayer d’ici deux ans 100 % de la formation des pompiers appelés à intervenir sur son territoire. Cela représente plus de 150 000 $, a soumis M. Paradis. Le service incendie n’a pas l’intention de s’arrêter là. Il compte « responsabiliser » les générateurs de risque sur le territoire pour les amener à faire de même.
Le chef de l’opposition, Jean-françois Gosselin, a dénoncé que pour la deuxième fois en autant de comités pléniers, le maire convoque les journalistes pour un impromptu de presse à l’extérieur, les empêchant d’assister à la séance. Sa requête pour suspendre les discussions en l’absence du maire et des médias a été refusée.