La qualité de vie des citoyens, à la base de tout développement
Si le visage de Lévis a changé au cours des dernières années, c’est sans contredit parce que l’administration municipale, avec à sa tête le maire Gilles Lehouillier, a une vision très nette de la façon dont la ville doit se développer.
Coup d’oeil sur les chantiers qui ont marqué cette évolution et projection vers l’avenir d’une ville en pleine ébullition.
LE FLEUVE ET SES AFFLUENTS COMME AXE DE DÉVELOPPEMENT
La qualité de vie, pour le maire et son équipe, c’est le fer de lance de tout le développement que Lévis connaît actuellement. Le point de départ ? Le fleuve et ses affluents. « On a décidé d’utiliser le fleuve et ses affluents, notamment les cours d’eau majeurs que sont la rivière Etchemin et la rivière Chaudière, pour relier les quartiers de la ville afin de créer un sentiment d’appartenance exceptionnel chez nous », soutient M. Lehouillier. C’est aussi la passerelle Harlaka qui relie Bellechasse à Lévis. Le parc de la rivière Etchemin, un site exceptionnel, permet désormais aux cyclistes de traverser sous l’autoroute 20 en toute sécurité. « Toute cette interconnexion, la nouvelle signature de la ville, permet à Lévis d’être très attractive, dit M. Lehouillier. L’idée était d’amener les gens vers le fleuve et de leur offrir de grands parcs urbains à travers tout ça. Je pense entre autres au secteur de la traverse, qui fait partie de l’un des dix grands parcs urbains qu’on a aménagés, avec ses fontaines d’eau. Tout part des fontaines d’eau pour progressivement s’étendre vers le territoire. »
DES ÉQUIPEMENTS SPORTIFS POUR TOUS
La qualité de vie, pour le maire, ce sont aussi les investissements majeurs réalisés pour remettre à niveau les installations sportives sur le territoire. Il suffit de penser au nouvel aréna deux glaces, à Saint-romuald, et à l’ajout d’un projet de stade de soccer intérieur, dans le secteur est de la ville, pour comprendre jusqu’à quel point l’administration municipale a prêté l’oreille aux demandes des familles et aux besoins de la communauté. D’autres éléments sont sur les tables à dessin et devraient se concrétiser assez rapidement, comme le complexe aquatique de Saint-nicolas, qui sera doté d’un bassin olympique, d’un bassin familial, d’une salle communautaire et d’un studio de danse. Pas étonnant que Lévis attire les familles. « En 2017 seulement, nous avons délivré 1681 permis de construction, alors qu’on en prévoyait 800, affirme le maire. Quand nous avons déposé notre projet de schéma, nous en prévoyions 800. Le ministère des Affaires municipales considérait alors que nos chiffres étaient optimistes. On a doublé nos prévisions. Concrètement, ça signifie que chaque année, grosso modo, entre 1300 et 1400 personnes choisissent Lévis pour s’y établir. »
UNE GRANDE VILLE À VISAGE HUMAIN
Certes, la mise à niveau des équipements de loisirs, l’utilisation du fleuve et de ses affluents, la proximité avec la capitale nationale, un taux de chômage extrêmement faible ont de quoi séduire. Mais l’attractivité de Lévis repose, selon le maire, sur un autre ingrédient important. « Lévis, c’est une ville issue d’un regroupement de petites villes, des municipalités plus petites que celles qui ont composé l a nouvelle ville de Québec lors des fusions, en 2001, rappelle M. Lehouillier. Quand nous allons faire notre épicerie et que nous allons magasiner, on constate que Lévis est demeurée une ville à échelle humaine. Les valeurs humaines d’entraide, de solidarité, de mobilisation qui prédominaient auparavant sont demeurées extrêmement importantes. » À cet égard, le maire rappelle que la ville peut compter sur l’apport colossal de ses 12 000 bénévoles dans les secteurs communautaire, sportif et culturel. « Il y a beaucoup d’entraide et de solidarité chez nous. Nos services communautaires sont extrêmement forts dans chacun des grands pôles de la ville. Au fond, c’est un peu la main tendue vers l’autre. »
PRIORITÉ : AMÉLIORER LA FLUIDITÉ DANS LES TRANSPORTS
Actuellement, la grande préoccupation à la Ville? Améliorer la fluidité de la circulation. « On y travaille énormément. C’est un enjeu majeur pour Lévis, dit le maire. Nous avons eu une bonne nouvelle du gouvernement du Québec puisque nous pourrons aller de l’avant avec un projet de transport structurant. Tout le boulevard Guillaume-couture, qui arpente la ville d’est en ouest, sera redéveloppé afin qu’il soit plus accessible aux gens. » Ainsi, deux voies axiales seront aménagées pour le transport en commun, alors que deux voies de chaque côté seront conservées pour les automobilistes. Mais la pièce maîtresse de ce réaménagement consistera en la construction d’une piste cyclable hors rue, entièrement sécurisée, qui traversera la ville d’est en ouest. « C’est vraiment un ajout pour le transport utilitaire, affirme le maire. Par exemple, vous êtes à Saint-romuald et vous étudiez au cégep LévisLauzon ou vous enseignez au campus universitaire? Vous pourrez utiliser ce circuit pour vous y rendre. » Autres chantiers axés sur la mobilité : l’aménagement de la route des Rivières, dans l’ouest de la ville, qui amènera plus facilement les gens vers la tête des ponts, et l’interconnexion vers l’autre rive ainsi que le projet du troisième lien.
Plusieurs axes routiers seront améliorés également. C’est le cas de la rue Saint-omer, qui sera prolongée pour faciliter les déplacements vers le centre hospitalier et vers le Mouvement Desjardins – deux pôles d’emploi majeurs – ainsi que l’aménagement d’une passerelle qui permettrait de désengorger l’accès à la route du Président-kennedy. « Actuellement, une seule voie permet, chaque matin, à 25 000 véhicules d’entrer sur la route du Président-kennedy à partir de l’autoroute 20. Il ne s’agit pas d’ajouter des autoroutes, mais bien d’améliorer ce qu’on a. »
UN LEGS DURABLE
Beaucoup de développements, beaucoup de chantiers, beaucoup d’effervescence marquent le passage du maire Lehouillier à la tête de la ville. Quel est le legs dont il sera le plus fier lorsqu’il décidera d’accrocher ses patins ? « Je pense que ce sera d’avoir redonné le fleuve à la population. On se sera ainsi assurés que les cours d’eau seront accessibles à toute la population, sans égard aux moyens financiers des uns et des autres. C’est de permettre à tous, sans discrimination, de profiter de ces formidables lieux d’évasion. »
TENDRE LA MAIN VERS L’AUTRE
Ville avec la plus forte croissance économique, première pour la qualité de vie, première pour la sécurité publique. Beau bulletin, n’est-ce pas ? Après autant de succès, le maire a-t-il encore de grands rêves pour sa ville ? Un idéal à atteindre ? « Il ne faut jamais oublier que la prospérité d’une ville, telle qu’on la connaît à Lévis actuellement, ce n’est pas le fruit du hasard, explique M. Lehouillier. C’est le résultat de la mobilisation de gens qui, dans les 25, 30, 40, 50 dernières années, ont insufflé le dynamisme. C’est ça qui est vraiment important. Ce que je veux, c’est qu’on maintienne très fortement dans notre ville toutes les valeurs d’entraide, de solidarité, de mobilisation qui ont toujours été présentes chez nous. Si ça ça continue d’exister, on va continuer à prospérer, on va continuer à être vivants. Il n’y a pas d’autre façon de le réussir. »
C’est pour cette raison que l e maire et son équipe planchent actuellement sur l’élaboration d’une politique de développement social et communautaire. Pour eux, ce sont les gens qui oeuvrent sur l’échiquier communautaire qui alimentent la prospérité de la ville. « Dans le fond, nous, les élus, nous ne pouvons pas nous substituer à ce dynamisme-là. Nous ne pouvons que le stimuler. C’est là, notre vraie place. Si nous sommes en rupture avec nos citoyens à cet égard, la ville va décliner. Quand on connaît la croissance, on en vient parfois à oublier ces éléments essentiels. Dans mon esprit, il faut faire en sorte que toutes les personnes, quelle que soit leur condition, soient considérées comme des citoyennes et citoyens à part entière. Mon rêve, c’est que l’on continue, comme collectivité, à tendre la main vers l’autre. »