« Le fédéral va nous trouver tannants », dit Labeaume
Le maire croit que personne ne doit subir de perte à cause du G7
Le maire de Québec promet aux commerçants et aux résidents de ne pas lâcher le fédéral d’une semelle jusqu’à ce que chacun soit indemnisé pour tout dommage subi pendant le G7.
« Le fédéral va nous trouver tannants s’il tente de ne pas faire ce qu’il faut », avise Régis Labeaume. Selon lui, « il n’y a aucune raison que quiconque à Québec ait une perte financière à cause du G7 ou de manifestations ».
Ainsi, son administration soutiendra les commerçants et les citoyens qui souhaiteront se faire rembourser pour les pertes et dommages qu’ils pourraient subir. « On va être en arrière des citoyens et des commerces pour que tout le monde soit dédommagé comme il se doit. On ne les lâchera pas. On va se battre. »
M. Labeaume a précisé que la Ville de Québec ne prévoit pas elle-même dédommager les victimes de vandalisme. Il l’a répété aussi au conseil, lorsque questionné par un citoyen. « C’est pas nous qui allons rembourser les dégâts causés par le G7. »
Il convient cependant qu’il est possible que tant les citoyens que la Ville se heurtent à l’intransigeance du gouvernement fédéral. « Je n’ai pas de garantie. C’est une grosse affaire qui coûte 600 millions $. C’est à eux [le gouvernement] de donner des garanties. Si on s’aperçoit que c’est un dédale à ne plus finir, ils vont entendre parler de nous autres, ça, c’est certain. »
La semaine dernière, M. Labeaume avait interpellé l’organisation du G7 pour que les résidents et les commerçants aient la possibilité de se faire rembourser. Le programme d’indemnisation prévoit cependant que les actes de vandalisme, les blessures, les troubles émotifs et les frais de protection privée ne sont pas admissibles.
350 CITOYENS RENCONTRÉS
Par ailleurs, le maire a réagi aux propos du citoyen Louis Dumoulin qui déplorait que les communications soient déficientes entre les autorités du G7 et les résidents des quartiers centraux. « Nous, les résidents, sommes restés sans réponses. »
Le maire estime quant à lui que le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a fait « un effort suprême » pour informer les citoyens. « On fait le maximum avec les informations qu’on a. On ne peut pas prévoir l’imprévisible. »
Le SPVQ a rencontré 350 citoyens concernant le G7 et le chef de police doit donner une dernière conférence de presse avant le G7, a-t-il révélé.
Aujourd’hui, le maire doit aussi s’entretenir avec les têtes dirigeantes du G7.