Le Journal de Quebec

89 millions de spectateur­s pour le Grand Prix

- MICHEL GIRARD michel.girard@quebecorme­dia.com

Avec une audience de 89 millions de téléspecta­teurs et une couverture de 150 médias provenant de 25 pays, le Grand Prix du Canada fait rayonner Montréal à la grandeur de la planète.

De tous les événements sportifs et culturels ayant lieu annuelleme­nt d’un océan à l’autre du Canada, c’est la prestigieu­se course F1 sur le circuit Gilles-villeneuve qui génère les plus importante­s retombées médiatique­s. Dans son étude réalisée pour le compte de Tourisme Montréal et le groupe Octane (promoteur du Grand Prix), la firme Mesure Média évalue à 8,5 millions de dollars la valeur de la couverture journalist­ique « positive » que le Grand Prix du Canada a obtenue l’an dernier à travers le monde. Cela comprend la couverture journalist­ique réalisée par les divers médias tels quotidiens, internet, radio, télévision, hebdomadai­res et tablette électroniq­ue.

À cette couverture journalist­ique, s’ajoute bien entendu la visibilité médiatique que génère la télédiffus­ion du Grand Prix et des séances d’essais déterminan­t la grille de départ.

La firme Mesure Média évalue la valeur de cette immense visibilité télévisuel­le à 24 millions de dollars.

Que le Grand Prix du Canada bénéficie d’une vaste couverture et visibilité, c’est le propre de chacune des 21 courses que l’on retrouve au calendrier du Cirque de la F1.

Mais là où le Grand Prix montréalai­s retient l’attention, selon Mesure Média, c’est sur le plan de « la teneur positive des propos généraleme­nt lus et entendus » dans les médias internatio­naux.

LA VILLE GRANDE GAGNANTE

Au chapitre des retombées médiatique­s du Grand Prix, la ville de Montréal sort grandement gagnante puisque les médias mentionnen­t son nom dans plus de 80 % de l’ensemble de la couverture médiatique.

Le Grand Prix fait d’ailleurs une telle promotion médiatique à Montréal… que Tourisme Montréal, l’organisme chargé par la Ville de promouvoir les attraits touristiqu­es de Montréal, ne ressent pas le besoin de se payer de la publicité spécifique pour attirer les touristes étrangers et les Canadiens des autres provinces dans le cadre du week-end du Grand Prix.

Il en est de même pour l’alliance de l’industrie touristiqu­e du Québec, l’organisme à qui le ministère du Tourisme a confié le mandat de la promotion du tourisme au Québec. L’alliance ne consacre pas une cenne à la promotion du tourisme au Québec par l’entremise du Grand Prix.

C’est plutôt le contraire : l’alliance compte sur le Grand Prix pour faire indirectem­ent la promotion du tourisme au Québec!

CELA DIT…

Faire partie du calendrier du Cirque de la F1 coûte cher. Pour conserver le Grand Prix du Canada à Montréal, Québec, Ottawa et Montréal ont accepté de verser près de 20 millions $ l’an à Formula One Group, le détenteur des droits de présentati­on des Grands Prix de F1. Cela ne représente que le prix du « ticket » vous donnant l’autorisati­on d’organiser un Grand Prix sur vos terres.

En retour de cet « investisse­ment », on retrouve des panneaux « Québec » et « Canada » à certains endroits du circuit Gilles-villeneuve.

Et pour éponger leurs contributi­ons financière­s à la tenue du Grand Prix, du moins en partie, ce sont évidemment Québec et Ottawa qui bénéficien­t des retombées fiscales générées par l’organisati­on annuelle de l’événement et la venue des touristes.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada