Le Journal de Quebec

Le film La coursedes tuques en chantier

- GUILLAUME PICARD

Une centaine d’artisans sont engagés dans un véritable marathon afin d’achever à temps le film d’animation 3D La course des tuques dans les studios montréalai­s de Singing Frog.

Cette suite tant attendue, qui aura nécessité 24 mois de production, sortira en décembre sur les écrans du Québec et, ailleurs dans le monde, dont en France et en Chine.

Le film dispose d’un budget de près de 12 millions $ et ramène la plupart des personnage­s qui ont séduit les familles en 2015, lors de la sortie de La guerre des tuques 3D, réinterpré­tation du succès monstre de la série des Contes pour tous lancé en 1984.

NOUVEAUX PERSONNAGE­S

François-les-lunettes, Sophie et Ti-guy-la-lune, pour ne nommer que ceux-là, seront de retour avec leurs autres camarades, groupe auquel se joindront trois nouveaux venus, soit Zac, Charlie et un petit chiot mignon comme tout.

Mariloup Wolfe prêtera de nouveau sa voix à Sophie.

La production a fait visiter les studios aux journalist­es, mercredi, en plus de dévoiler l’affiche et la pré-bande-annonce du film.

On a pu voir les artistes-concepteur­s à l’oeuvre, ceux qui ont la lourde tâche de créer de l’émotion, de l’humour, du geste et de reproduire une histoire qui, cette fois, vise à faire grandir le sentiment d’appartenan­ce des nouveaux « fans » de la franchise.

Il ne sera par ailleurs pas nécessaire d’avoir vu La guerre des tuques 3D pour apprécier le nouveau chapitre et il ne sera pas question de guerre cette fois, mais bien d’une course de luge au village.

« On se retrouve avec 118 000 images à faire, sur lesquelles on passe minimaleme­nt entre 15 à 20 fois chacune, ce qui donne le beau gros chiffre de 1 777 000 fois où les images sont analysées, revues et comprises par l’équipe de réalisatio­n, qui, elle, doit commenter, juger et orienter le projet », a expliqué la productric­e et présidente de Carpediem Film & TV, Marie-claude Beauchamp.

Cette dernière s’active à vendre le film à l’internatio­nal, le précédent volet ayant trouvé preneur dans 120 pays pour un box-office de 13 M$ US.

DÉFI « EXALTANT »

Le réalisateu­r de La course des tuques, Benoît Godbout, est le chef d’orchestre qui fait en sorte que les membres de l’équipe, tels des moines, livrent chaque petit détail, aussi infime soit-il, mais qui fait toute la différence au final. Pour lui qui a vécu, enfant, l’enthousias­me général ayant entouré La guerre des tuques, c’est un défi exaltant.

« Faire du dessin animé, c’est un rêve de petit gars, et là arriver au cinéma comme réalisateu­r de La course des tuques, c’est immense. Je me lance là-dedans sans frein », a-t-il dit à l’agence QMI.

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