Le Journal de Quebec

UNE PREMIÈRE MANIFSOUS HAUTE SURVEILLAN­CE

Deux arrestatio­ns ont eu lieu au terme d’une soirée où les forces de l’ordre ont prisles grands moyens pour éviter les débordemen­ts

- PIERRE-PAUL BIRON, NICOLAS LACHANCE, NICOLAS SAILLANT ET JEAN-FRANÇOIS RACINE

Les policiers y sont allés d’une démonstrat­ion de force qui n’a laissé aucune chance de débordemen­t aux quelque 500 manifestan­ts présents lors de la première manifestat­ion anti-g7 hier soir.

Déployées par centaines le long du parcours et lourdement équipées, les forces de l’ordre ont passé un message clair aux manifestan­ts qui voudraient chambouler le sommet. Pour mettre la table avant même que la marche débute, des policiers antiémeute se sont déployés autour du parc des Braves au son des matraques frappant sur les boucliers.

Finalement mise en branle vers 18 h 55, la manifestat­ion est demeurée calme durant la majeure partie du trajet d’environ deux kilomètres.

ARRESTATIO­NS

Le Journal a malgré tout été témoin de deux arrestatio­ns en cours de route, dont un manifestan­t qui a tenté de traverser les lignes policières sur la Grande Allée. La police a confirmé que les deux personnes ont été arrêtées pour possession de substances explosives.

La mission d’observatio­n civile d’amnistie internatio­nale s’est dite, à première vue, satisfaite du déroulemen­t de la manifestat­ion, malgré le nombre très élevé de policiers de l’antiémeute.

« Jusqu’à preuve du contraire, tout le monde a été assez réservé », a souligné Anne Ste-marie, la porte-parole de l’organisme.

TENSION EN FIN DE PARCOURS

C’est en fin de parcours, à l’arrivée près de l’assemblée nationale, que la tension s’est fait le plus sentir.

Comme la majorité de la foule se dispersait, quelques manifestan­ts ont enflammé des drapeaux des sept pays membres du G7 en plein boulevard René-lévesque et d’autres ont lancé des pièces pyrotechni­ques.

Bien installés derrière les clôtures qui protègent le Centre des congrès, les policiers ont regardé la scène attentivem­ent, sans toutefois tenter de réprimer le mouvement.

Les contestata­ires se sont rapidement dispersés. Arrivée au point de chute vers 20 h 20, la quasi-totalité des manifestan­ts avait quitté les lieux aux alentours de 21 h 15.

PLUSIEURS FAMILLES

La manifestat­ion a attiré l’attention de nombreux curieux le long des artères empruntées par le convoi. Un peu partout sur les balcons, des citoyens armés de leur téléphone captaient la scène avec intérêt.

Une famille de touristes d’ottawa en avait toutefois contre les policiers, affirmant avoir été bousculée sur le trottoir.

« Ils ont poussé mon grand-père qui se tenait sur le trottoir, ils l’ont poussé dans la rue », a indiqué une jeune fille, à propos de son grand-père de 79 ans.

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2. Justin Trudeau était une cible de choix pour les manifestan­ts lors de cette première soirée de protestati­on...
PHOTOS STEVENS LEBLANC, JEAN-FRANÇOIS DESGAGNÉS ET NICOLAS LACHANCE 1. Les policiers ont escorté de façon serrée les quelque 500 manifestan­ts durant les deux heures trente qu’a duré la manifestat­ion . 2. Justin Trudeau était une cible de choix pour les manifestan­ts lors de cette première soirée de protestati­on...
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