Le Journal de Quebec

Les secrets de la cuisine japonaise

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Parce qu’il a parcouru la planète et qu’il s’intéresse aux idées des gens qui l’entourent, on peut affirmer que LouisPhili­ppe Moisan, chef du Honō Izakaya, est ouvert sur le « monde ».

Avant même d’avoir atteint l’âge de 30 ans, Louis-philippe avait déjà mis les pieds dans 30 pays, s’instruisan­t d’expérience­s diverses, dont certaines sur le plan profession­nel.

L’une d’elles le conduisit dans la cuisine du restaurant de poissons et fruits de mer The Atlantic, en Australie, où il côtoya 65 cuisiniers de 14 nationalit­és différente­s.

Non seulement il y apprêta de nouveaux produits et apprit à fileter un poisson en moins de deux, mais il a aussi pu apprivoise­r des techniques de cuisine venant de partout. Quelle incroyable fenêtre sur le monde !

À la tête de la brigade du Honō Izakaya (670, Saint-joseph Est), Louis-philippe reste à l’écoute de ses collègues qui n’ont « pas tous le même passé, les mêmes connaissan­ces, les mêmes approches », indique-t-il. Et n’hésite pas à marier les idées et les expérience­s de chacun pour enrichir le menu.

Le jeune chef « aime bien le côté chimie de la cuisine. Je suis quelqu’un de logique, il faut que je voie, que ce soit tangible ».

De plus, il apprécie « le challenge autant mental que physique » que le métier lui procure et ce « sentiment d’accompliss­ement qui te nourrit », explique Louis-philippe.

AUTHENTIQU­EMENT JAPONAIS

À la table du Honō Izakaya (Honō signifiant « flamme » et Izakaya désignant « taverne »), il propose un menu simplement et authentiqu­ement japonais, loin du déjà-vu, en mettant de l’avant les yakitoris.

Il s’agit de petites brochettes dont se régale la clientèle traditionn­elle des tavernes japonaises, qui s’y rend d’abord pour se réunir entre amis, puis boire et partager de la bonne nourriture.

Voilà d’ailleurs pourquoi on y retrouve une belle carte de cocktails, de bières, de vins et de saké d’importatio­n privée.

PEU D’INGRÉDIENT­S

Que ce soit les « snacks » (soupe miso et palourdes, pickles de concombres, salade de calmars), les délices frits (beignets de maïs, tofu frit, légumes et crevettes en tempura, etc.), les brochettes (saucisse à la chair de poulet, flanc de porc, ailes de poulet, etc.) ou les classiques japonais (sashimis, temakis, dumpling vapeur, curry végétarien, etc.), tous les plaisirs gourmands au menu présentent peu d’ingrédient­s.

D’où l’importance « que ce soit réfléchi », que chaque aliment soit « respecté et justifié », souligne le chef, et que le menu de ce jeune restaurant de 52 places demeure en mouvance.

« Ce que j’aime, c’est l’évolution. Il y a beaucoup de travail à faire et c’est ce qui me rassure, qu’il y ait encore des défis, sinon je m’ennuie », souligne Louis-philippe.

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