Un éventail de propositions
Onze nouveaux regards émergents pour la saison 2018-2019 du théâtre Premier Acte
Après avoir connu une année record en matière de fréquentation, le théâtre Premier Acte continue de ratisser large dans l’éventail de ses propositions. La saison 2018-2019 s’inscrira dans cette continuité avec des cris du coeur, de la tendresse, des rires francs, de la détresse et de l’espoir.
Une saison avec du théâtre d’objets, des marionnettes, du répertoire contemporain, des nouvelles créations et des textes qui aborderont des thématiques qui ne sont pas toujours évidentes.
« On va présenter tout ce que le théâtre émergent peut offrir en termes de styles et de variétés de théâtre. Des spectacles qui, souvent, sont en synchronicité avec ce qui se passe dans le monde public et dans la vie », a fait remarquer Marc Gourdeau.
Lucien Ratio lancera cette nouvelle saison le 11 septembre avec Just In, un spectacle solo politico-fantastique inspiré par la politique actuelle, avec les Justin Trudeau, Doug Ford et Donald Trump, qui aborde la recherche du pouvoir et le culte de l’image.
À l’affiche à partir du 2 octobre, Celle qu’on pointe du doigt abordera l’infanticide et la maladie mentale, à travers le parcours d’une femme ordinaire, sans histoire et en manque de ressources, qui a commis l’irréparable.
Radi (23 au 27 octobre) sera une plongée sensible et ludique dans l’univers et la quête identitaire d’antonine Maillet. Un spectacle de marionnettes inspiré par les écrits de l’auteure acadienne.
Du 6 au 24 novembre, la compagnie KILL TA PEUR présentera La fille qui s’promène avec une hache, fable rurale et comédie tragique sur une jeunesse en mal d’espoir et en manque de repères.
Immense succès l’hiver dernier, Conversation avec mon pénis sera de retour du 27 novembre au 6 décembre. La pièce, qui met en vedette Marc-andré Bouchard et Mary-lee Picknell, raconte la vie d’un homme et de son organe, au fil des ans, avec ses hauts et ses bas.
TRAGÉDIE JAPONAISE
Tradition en place depuis 2011, Les Contes à passer le temps investiront les voûtes de la Maison Chevalier, à partir du 14 décembre, avec de nouveaux contes urbains, inspirés par des quartiers de Québec.
Beef lancera l’année 2019, le 22 janvier, avec une comédie de moeurs vitriolique, qui varlope les stéréotypes masculins. Cette première création de la compagnie La Brute qui pleure sera mise en scène par Anne-marie Olivier.
Blackbird (12 au 23 février) abordera, par l’entremise d’une relation amoureuse entre un homme mûr et une adolescente, la légitimité sexuelle.
Untouched Land alias toi pis ta solitude en sachet déshydraté (12 au 23 mars) propose, dans un spectacle fusionnant théâtre, cirque, musique et poésie, une réflexion sensible sur notre rapport à l’autre et au territoire.
Embargo (2 au 13 avril) s’interrogera sur la place que prend l’orgueil dans les relations interpersonnelles et les contradictions humaines.
Rashomon mettra un terme à cette saison, du 14 avril au 7 mai, avec une grande tragédie japonaise qui prendra vie au restaurant La Cuisine sur la rue Saint-vallier.
Une rencontre inédite entre meurtre, amours déchirées et théâtre d’objets, où un bûcheron, un moine et un vagabond vont tenter de décortiquer le procès d’un bandit, Tajomaru, accusé du meurtre d’un samouraï et du viol de sa femme. Une proposition théâtrale où les baguettes, les services à thé, la nourriture et les bouteilles de saké seront sollicités.
« L’art théâtral ne cesse de se renouveler. Il s’hybride, évolue, se transforme, tout comme le monde dont il s’inspire. » – Marc Gourdeau