Le Journal de Quebec

STROLL CROISE LES DOIGTS

Le pilote québécois s’élancera de la 17e position cet après-midi

- François-david Rouleau l Fdrouleauj­dm fdavid. rouleau @quebecorme­dia.com

À défaut de pouvoir compter sur une voiture compétitiv­e, Lance Stroll met sa destinée entre les mains de dame Chance à son deuxième Grand Prix du Canada.

Au volant de sa lente Williams FW41, le jeune pilote québécois n’a pu faire mieux que le 17e chrono, lors des qualificat­ions. Huit petits tours, et hop ! Il a pointé le museau dans les garages, évincé dès la première phase de qualificat­ions.

Une légère améliorati­on alors qu’il avait pris le 20e et dernier rang lors de la troisième séance d’essais libres en fin de matinée.

À son dernier tour lancé des qualificat­ions, il a tout essayé en poussant sa monoplace. Il a toutefois raté son entrée dans la dernière chicane en bloquant les roues. Malgré cela, il n’aurait pu avancer en Q2 en raison de l’important retard sur la 15e place.

JUSTE DEVANT SON COÉQUIPIER

Il s’élancera donc de la même ligne que l’an dernier alors que son coéquipier, Sergey Sirotkin sera à ses côtés. Ce sera la cinquième fois de la saison qu’il verra les feux rouges s’éteindre depuis le fond de la grille.

« J’ai sorti tout ce que je pouvais de la voiture. Je suis quand même content des qualificat­ions », a soutenu le Montréalai­s de 19 ans.

Pourtant, à sa sortie de sa bagnole pour se rendre à ses premières entrevues avec les réseaux de télévision, il fallait le voir marcher d’un bon pas dans les paddocks, l’air contrarié.

À sa rencontre avec les médias écrits trois heures plus tard, Stroll était plus décontract­é dans les quartiers de Williams après avoir fait un brin de jasette avec le pilote auxiliaire Robert Kubica. Il avait pris le temps de discuter avec les membres de son écurie et d’élaborer les plans pour la course.

« Comme d’habitude, il faut trouver ce que l’on doit faire de mieux. Plein de choses peuvent arriver dans ce Grand Prix à Montréal. Si j’ai un bon départ, je peux avancer dans le peloton », a souhaité celui qui avait grimpé jusqu’à la neuvième position l’an dernier.

VOITURE PLUS LENTE

Toutefois, il aura fort à faire, car sa voiture est plus lente que l’an dernier.

En fin de ligne droite, sa voiture roule à 321,9 km/h, un rendement bon pour le 17e rang. Il importe de rappeler que Romain Grosjean n’a pas participé à cette ronde de qualificat­ions puisque son moteur a rendu l’âme dans un nuage de fumée blanche dès qu’il a pesé sur l’accélérate­ur en sortant du garage.

« C’est très difficile à expliquer. C’est quelque chose qui arrive souvent », a fait remarquer Stroll à propos de son manque de puissance. Pourtant, avec le même moulin Mercedes, Sergio Perez et Esteban Ocon l’ont poussé à plus de 328 km/h.

Vrai, l’aérodynami­sme et les réglages de leur Force India sont plus à point, eux qui prendront le départ des quatrième et cinquième lignes de départ.

Sirotkin a quant à lui relégué les problèmes aux pneumatiqu­es. Comme Stroll, sa bagnole était chaussée des pneus hyper tendres.

« Nous sommes énormément diminués par les pneus, ce qui affecte tous les réglages de la voiture, a expliqué le pilote russe. C’est une grosse raison de nos problèmes. C’était une autre journée très pénible. »

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PHOTO BEN PELOSSE Lance Stroll a connu une autre séance de qualificat­ions pénible.
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