Le Journal de Quebec

Pas un sou pour les commerces qui ont fermé leurs portes

- STÉPHANIE MARTIN Le Journal de Québec » — Avec la collaborat­ion de Daphnée Dion-viens et Patrick Bellerose

Le processus s’enclenche aujourd’hui pour les commerçant­s qui voudraient être indemnisés pour les pertes subies à cause du G7. Mais c’est déjà peine perdue pour ceux qui ont choisi de fermer boutique.

Il est déjà établi que ces derniers ne seront pas compensés. « Ils ne sont pas éligibles », a indiqué la directrice des communicat­ions du Bureau de gestion des sommets, Alexandra Young.

« Nous avions été très clairs avec les commerçant­s. Ce n’est pas qu’on ne veut pas être flexible, c’est que le programme gouverneme­ntal a été conçu comme ça. »

CARTE DES ZONES AFFECTÉES

L’organisati­on du G7 publiera aujourd’hui la carte des zones affectées par les mesures de sécurité. Cette carte est préparée par le Service de police de la Ville de Québec.

« Les commerçant­s qui pensent avoir des pertes doivent nous soumettre leurs preuves financière­s montrant que cette année, ils ont été affectés par les mesures de sécurité », a précisé Mme Young. Même les marchands situés à l’extérieur des zones affectées pourront faire une demande.

Le programme mis en place par la Ville de Québec et le provincial visait à rembourser pour les débats matériels. Il ne sera pas nécessaire.

À la Ville de Québec, le porte-parole David O’brien indique que les appels de commerçant­s ou de résidents qui concernent l’indemnisat­ion sont dirigés vers l’organisati­on du G7, à la ligne téléphoniq­ue sans frais 1 833 203-2701.

« Nous allons accompagne­r tous ceux et celles qui ont des réclamatio­ns à faire valoir au fédéral », a exprimé le ministre responsabl­e de la Capitale-nationale, Sébastien Proulx.

BIEN PRÉPARÉS

Hier, le gouverneme­nt Couillard se réjouissai­t du calme qui a régné à Québec. Le ministre Pierre Arcand a même qualifié d’« impeccable » le travail des forces de l’ordre.

Pour le premier ministre Philippe Couillard, la bonne préparatio­n des policiers explique la tranquilli­té du G7 dans la capitale. « Parce qu’elle était visible sans être trop obstructiv­e pour ceux qui voulaient manifester, ça peut expliquer qu’il n’y ait pas eu d’incident malheureux.

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