3 restaurants en vogue
AFP | Les chanceux qui s’envoleront vers Paris cet été pourront vivre un moment gastronomique unique grâce à la nouvelle génération d’adresses parisiennes qui mettent la cuisine du monde à l’honneur. Voici trois adresses qui sont des destinations à elles seules et qui sont si bien dans le coup qu’il faut y donner un coup de fourchette.
OKA
Les critiques dithyrambiques sont à la hauteur des attentes que la réouverture du restaurant Oka a suscitées. Raphaël Régo est un chef brésilien, passé par Taillevent, où il a aiguisé sa technique de la cuisine tricolore auprès d’alain Solivérès. Plus que la cuisine de Rio de Janeiro, dont il est originaire, c’est un road trip culinaire à travers les contrées de l’amazonie qu’offre le cuisinier à sa table du Ve arrondissement. Cacao de l’île Combu, champignons de la tribu Yanomami, une ligne de quinze cachaças, picanha de boeuf... Régo construit son portfolio voyage en six temps dans un menu pour 55 euros au dîner. Compter 35 euros (53 $) pour un trois services au déjeuner.
1, rue Berthollet, Paris 5e
LA CONDESA
Sensation gastronomique du dernier trimestre 2017, la cuisine d’indra Carillo est prescrite aux globe-trotteurs, à ceux qui ont faim de découvrir le monde. Et cela tombe bien puisque le chef mexicain propose un voyage au sein de son néobistrot, qui a déjà récolté des applaudissements, dont ceux du critique culinaire Gilles Pudlowski. Dans le guide Pudlo, cet ancien élève de l’institut Bocuse a reçu un double titre : révélation et jeune chef de l’année. Le cuisinier a visité neuf pays avant de poser ses couteaux à Paris. Gault&millau avait repéré son talent en 2016 en lui remettant le prix de « Jeune chef Gault&Millau ». Dans les assiettes, les convives découvrent un mix and match entre des produits ou des techniques françaises avec des témoins de la cuisine du monde : le dashi (bouillon japonais de konbu et de bonite séchée) et la pomme de terre, le lieu jaune et le « tikin-xic », une épice mexicaine...
17, rue Rodier Paris 9e
ASKINI PARIS
Taboulé libanais, houmous, friture d’anchois, légumes grillés, huile d’olive grecque... Pourquoi choisir quand chacun des pays du bassin méditerranéen a des atouts culinaires ? Dans le quartier de Belleville, la nouvelle table de Selloua Bouaziz dresse un panel de toutes les bonnes choses à savourer de cette région européenne, en proposant des tapas réinventées, comprenant par exemple des frites de falafels que les gourmands retrouvent même en version sucrée. « Askini » signifiant « servir à boire », la carte met à l’honneur des cocktails au goût de Proche-orient, osant ajouter du jelab (mélasse de grande) à l’iconique spritz vénitien.
195, rue Saint-maur, Paris 10e