LA FRANCE ET LES AUTRES
On ne peut pas dire qu’il risque d’y avoir de très grosses surprises dans le groupe C. En fait, on peut dire qu’il y aura la France et les autres.
Les Bleus ont une formation jeune et remplie de promesse avec notamment Raphaël Varane, Paul Pogba et Antoine Griezmann. Dans les buts, le vétéran Hugo Lloris va encore une fois tenir le fort.
La clé pour les Français sera de maintenir une centration optimale tout au long du tournoi. Voilà 20 ans qu’ils n’ont pas été sacrés champions du monde et l’heure pourrait avoir sonné.
Avec un sélectionneur chevronné comme Didier Deschamps, on s’attend à un tournoi de première classe où la ronde demi-finale soit le minimum acceptable.
ROUTE SINUEUSE
On peut dire que les Australiens se sont compliqué la vie pour s’assurer d’une quatrième qualification de suite à la Coupe du monde, ratant la qualification directe. Ils ont eu à disputer pas moins de 22 matchs pour obtenir leur billet.
De fait, les Australiens ont été les avant-derniers à obtenir leur laissez-passer pour la grande fête du soccer.
Dans le rayon du positif, on retrouve essentiellement le même noyau de jeunes joueurs qui étaient du voyage au Brésil il y a quatre ans. Ce groupe a d’ailleurs gagné la première coupe d’asie de l’histoire du pays en 2015.
Les amateurs de la MLS vont reconnaître un vieux routier en Tim Cahill. Les Australiens devraient lutter pour obtenir la seconde place du groupe.
À SURVEILLER
Si les Australiens veulent imiter les Français et passer à la ronde éliminatoire, ils devront espérer que le Danemark ait de la difficulté.
Les Danois ont une formation en hausse qui a de quoi inquiéter un peu tout le monde, même les Bleus. Ils n’ont participé à aucun tournoi majeur depuis l’euro de 2012. Cependant, ils sont invaincus en deux ans, soit en 11 matchs.
Il faudra surtout surveiller le milieu créateur Christian Eriksen, qui est le coeur de l’attaque danoise.
UNE SURPRISE ?
On peut dire que le Pérou est l’une des surprises de cette Coupe du monde puisque peu de gens voyaient le petit pays sud-américain y participer. Il s’agira d’une première participation depuis 1982 pour les Péruviens.
On peut toutefois s’attendre à une formation qui ne se laissera pas marcher sur les pieds et qui n’a accordé que sept buts en huit matchs en 2017. La plupart des joueurs péruviens évoluent au Mexique, ce qui laisse entrevoir un jeu rapide.